Il était une fois…non trop compte de fée ! Alors disons pourquoi pas, dans une galaxie très très lointaine, ah non déjà fait ! Bon alors tout simplement, une église, quoi de plus banal ? La nuit, encore plus recherché ! Un bruit, on ne s’y attendait vraiment pas. Mais bon allons quand même voir. Une silhouette était posée sur les marches, appuyée contre le parvis, on ne pouvait distinguer de prés ou de loin s’il s’agit d’un animal ou d’un homme. La pluie venait de s’abattre, sur les lieux et seul cet endroit permettait un quelconque abris. En général il s’agit d’âme esseulées ou perdues, mais rarement d’ombre à l’allure imposante et inquiétante, quoiqu’il en soit certaines voix sont impénétrables…
La porte de ce lieu saint restera ouverte, on pouvait y sentir l’humidité, mais aussi une certaine chaleur qui émanait des bougies, avec une certaine odeur pour le moins troublante.
Sûrement était ce de l’encens ? …
Quelques personnes entraient, scrutant la masse du coin de l’œil de peur que cette dernière bouge. Mais au plus grand étonnement rien ne se passa, tous passaient devant, et bien sans même y faire attention comme si elle se confondait avec le reste de l’édifice.
On pouvait certes voir les gens pénétraient à l’intérieur, mais personne n’en sortait …
Quand au bout d’un moment, une femme et son enfant s’introduisirent. C’est juste après leur entré que le protagoniste choisit pour se mouvoir. Il se releva, un éclair frappa, puis un autre, et la porte lourde et pesante du sanctuaire se ferma.
Les deux jambes, que l’on pouvait difficilement apercevoir permettent d’imaginer qu’il s’agissait d’un homme, mais quel genre est ce ?
Les gouttes ruisselaient le long du manteau, et une épaisse fumée jaillissait de ce dernier, trop dense pour être celle d’une respiration, mais assez compacte pour être celle d’une cigarette.
L’énergumène se mit droit et avança d’un pas lent mais décidé vers cette porte comme s’il savait déjà ce qui l’attendait.
Il monta les marches, poussa la porte et referma cette dernière dans le bruit dans claquement de tonnerre.
L’espace offert par les lieux n’était pas bien grand, cela ressemblait à n’importe quelle église donnée de voir lors de ces voyages que l’on fait et où l’on ne s’arrête pas, jamais.
Mais la première chose que l’on pouvait remarquer mise a part les quelques bougies, qui éclairait l’endroit, c’était le manque cruel de vie.
Il n’y avait personne, comme si toutes les personnes qui étaient entrées et même les hommes saints avaient disparus.
L’homme marcha toujours calmement, et se dirigea vers l’autel, entre les bancs, l’on pouvait apercevoir quelques habit et linceul, il y avait bien eu du monde qui était venu.
Arrivé face à l’emplacement saint il pivota et se glissa derrière une porte cachée de tous, il semblait suivre une piste, tel un traqueur qui a repérait sa proie, grâce à un quelconque indice.
La porte menait sur des escaliers en pierre qui menait en sous sol, et l’odeur qui s’y dégageait rappelait celle perçue sur les marches. Plus l’on s’engageait, plus cela ressemblait à une descende aux entrailles.
Arrivé au bas, le spectacle était au rendez vous, des chaînes auxquelles pendaient des corps sans vie, des tables de torture immaculées de sang, des cages, des membres qui n’étaient rattachés à aucun tronc, ...
Une pure vision de sadisme s’offrait à l’individu, qui ne marqua aucun temps d’arrêt comme si cela n’avait aucun effet sur sa personne.
Comment arrivait il à soutenir, les cris, le bruit, l’odeur … ?
La direction qu’il prenait était celle d’un établi sur lequel se trouvait des livres d’alchimie, des tubes de potions, des os, …
Il laissa sa main le guider et saisir un des bouquins, mais avant qu’il n’est pu l’avoir en sa possession il fut interrompu par deux hommes en habits d’église qui se trouvaient face à lui.
Derrière eux se trouvait un homme un peu plus âgé, et lui aussi en habits d’homme saint, il semblait être le maître de ces lieux, au vu des circonstances.
Il ordonna à ses sbires de maîtriser l’intrus, mais dans la bagarre tout ce qu’ils réussirent a faire était de découvrir l’homme, et de bien évidemment vu que c’est moi qui raconte perdre.
Sous cette ample parure, on pouvait néanmoins deviner un homme, grand et bien bâtit, imposant sa carrure massive. Les cheveux ébouriffés, les marques sur son visage difficillement visible dû à l’éclairage offert, et une cigarette à la bouche.
Maintenant en plus de l’odeur putride et nauséabonde dont recelait ce lieux se mélangeait celle du tabac. La fumée émisse entourait Marv, et se propagea dans toute la pièce allant jusqu'au dernier des trois hommes encore debout. Celui-ci empoigna un corps, et le mit devant lui comme pour s’en servir de bouclier, de qui il s’agissait importait bien peu Marv, il se rapprocha de l’homme et ce malgré la menace que ce dernier promit de faire a la victime, le couteau sous la gorge.
Comme pour prouver son indifférence il avança, plus il faisait de pas en direction de geôlier, plus la lame sous la gorge de la femme se serrait, car il s’agissait de la mère qui était rentrée en dernière avec son enfant. Mais pour Marv peut importe, il continuait sa marche.
L’homme d’église demanda ce qu’il était venu faire ici, le pourquoi de sa venu, ses intentions, …mais il ne répondit pas. Il poursuivait son chemin.
Il venait d’arrivait à distance de l’homme, celui-ci se rendit compte que la femme était morte et fixa le errant avec désarroi, qui saisit sa gorge et la serra.
« Persona Non Grata. »Tel était les paroles que Marv prononça aux interrogations de l’homme. Vous parlez d’une réponse.
Un son de craquement retentit dans l’enceinte, et un corps de plus sans âme, venait de rejoindre les dépouilles, quoique je doute qu’il n’en est déjà eu une.
Le mégot de sa clope à terre, le protagoniste balaya du regard les geôles, et se dirigea vers l’établi précédent
Il commença tout d’abord par prendre un tube et y mit certains ingrédient qu’il trouva et mixa le tout jusqu'à donner une couleur rouge sang. En même temps qu’il concoctait sa potion il lisait un calligraphié qui lui indiquait la marche à suivre afin d’éviter toute erreur.
La tâche finie il prit sur le plan de travail une bourse contenant quelque puytas et notamment un livre intitulé
" Hypothèse faites par l’alchimie sur l’église ", de Paracelse.
Remontant l’escalier qui l’avait menait jusqu'à là, il ouvrit l’écrit et commença sa lecture.
- Citation :
La transmutation est une régénération de l'âme humaine. Grâce au feu, elle permet de passer de l'imperfection à la perfection. C'est là le but suprême de l'alchimie : la purification de l'âme, les métamorphoses de l'esprit…
* Ainsi pour ces hommes la régénération de l'âme s'opère par la quête de la perfection, et vu qu’il est prétendu que les âmes sont perverties et que l'homme est livré à la déchéance, il faut donc rechercher la pureté pour se rapprocher d’une quelconque croyance. Les opérations de cet homme n’était que selon lui les différentes étapes de la purification de l'âme humaine.
Ainsi, il apparaissait comme celui qui transforme le mal en bien. *
Claquant la porte de l’église Marv referma le livre, le mit dans sa poche. Rallumant une cigarette, il disparut sous la pluie et le grondement émit par le tonnerre, ne jetant même pas un regard en arrière. Ses pas étaient quand a eux suivit des pleurs d’un enfant seul et orphelin
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