Le PersonnageNom : Balzbiba Brunsbook
Age : 14
Sexe : femelle, indubitablement
Camp : l'échiquier
Rang : 1
Description physique : (voir aussi avatar)
Balzbiba a un certain nombre de mauvais tics. L'un d'eux est sûrement sa tendance à chercher à impressionner le monde. Mais pourquoi? Juste comme ça, juste pour se donner des airs. C'est pourquoi elle ne garde que rarement la même apparence, cela grâce à ses pouvoirs reconnus d'illusionniste. En général la seule chose reconnaissable quand on la croise est sa crinière rose-violacée, que certains ne jugeront peut-être pas du meilleur goût. On ne sait d'ailleurs toujours pas si c'est sa vrai couleur de cheveux. On raconte aussi qu'elle s'est teint les cheveux. Concernant son visage, c'est toujours le même, celui d'une jeune femme entre quinze et vingts ans selon les situation.
Côté vestimentaire, l'illusionniste est plutôt expensive. Elle aime les vêtements, elle aime ce qui brille, elle aime le spectacle. On retiendra surtout qu'elle ne garde jamais les même vêtements, et a pour habitude d'en changer l'apparence au cours des batailles. En effet, tout le monde sait qu'il n'y a rien de plus disgracieux qu'un ensemble vert à fleurs blanches lorsqu'on parle avec quelqu'un habillé en jaune et noir. ...Et puis une robe bleu maculée de sang rouge n'a aucun intérêt esthétique... alors que si on met l'illusion appropriée... Ah oui, sinon elle apprécie particulièrement les robes à pompom, à fleurs, à pois ou à coeurs.
Enfin, Balzbiba mesure environs 15 décimètres, comme elle se plaît à le dire.
Description Psychologique :
Brunsbook n’a pas de sentiments. C’est bien là toute l’origine de son histoire... C'est là aussi que se montre son ambiguité. Ne voulant pas paraître trop différente ou glacée, elle tente de se donner des airs et des émotions dont elle n'a pas la moindre idée. ...Ce qui donne un résultat assez catastrophique, car elle tombe bien trop souvent dans l'excès. En gros pour elle un sentiment c'est noir ou blanc, c'est "ris ou pleures".
Extérieurement, Balzbiba cherche donc à se donner des airs de jeune femme expensive bien que facilement boudeuse. Le résultat est parfois étrange... en fait, elle passe bien plus souvent pour une folle furieuse que pour une personne normale. En effet, son sens des priorités est parfois (souvent) bien étrange: elle n'a conscience ni du danger ni de la peur.
Sur le plan "humain", vous l'aurez compris, ce n'est pas byzance. Tuer n'est pour elle pas un plaisir dans le sens sentiment (elle cherche encore la définition de ce mot), mais elle aime frapper. C'est un moyen comme un autre de dépenser l'énergie non défoulée de la journée. En gros, elle aime tuer, mais juste pour le plaisir physique de frapper (après tout un des rares qu'elle ai jamais connu).
Histoire :
Les Brunsbook ont toujours été respectables. Petits nobles régissant le village de Galldorn, du côté d'Elt town, ils avaient toujours été respectables: comme toujours le fils aîné était devenu un parfait apprenti-châtelain, comme toujours le fils cadet s’entraînait pour devenir un jour chevalier, comme toujours le troisième se desitnait pour des carrières monastiques et comme toujours la fille aînée préparait dès l’âge de six ans son futur mariage. Toujours. On avait toujours fait comme toujours. Parce que ça avait toujours marché.
Bref, Balzbiba était la fille aînée. Le problème était qu’elle ne ressentait rien. Rien. Elle était incapable d’éprouver tout sentiment de d’amour, de culpabilité, de colère, de joie, de tristesse... bref tout ce qui fait qu’un humain possède une âme. C’était comme si elle était de marbre. Même si de telles dispositions ne génaient en rien son futur mariage -après tout, chacun sait bien que l’amour n’a rien à faire dans ces affaires comptables- ses parents se sentaient coupable d’avoir engendré un tel être. Il n’avait pas de coeur. Balzbiba n’en avait rien à faire d’éprouver un sentiment, enfin, tout au plus réussissait-elle à éprouver quelque intéret pour un thème. Ceci dit, elle se demandait tout de même si ces “sentiments” avaient bien une utilité, et en quoi. C’est pourquoi elle avait pris pour habitude d’observer avec une étrange attention chaque fait et geste de ses familiers. Ensuite, elle tentait de les reproduire, dans la mesure du possible. Certe, elle n’arrivait pas à feindre de pleurer, mais ça y ressemblait parfois.
Parfois... parce que le reste du temps, chacune de ses expression était trop poussée, trop singée. Sans la moindre nuance. Lorsque les gens se prenaient à rire d’une plaisanterie, aussitôt la fillette se fendait-elle d’un rire saccadé, sans âme. Cela faisait même plutôt peur.
Pourtant, Balzbiba aurait tout de même bien voulu être intégrer à cette étrange communauté humaine, peut-être même tenter d’avoir des amis... Même sans sentiment, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver un peu d’ennui à force de ne voir personne de proche. “Après tout, si chacun avait des connaissances, cela veut dire que tout être humain se doit d’avoir des amis”. Du moins ainsi raisonnait-elle. Chacune de ses tentatives se solda par un échec, et comprenant de moins en moins son environnement, ses parents, sa famille entière, Balzbiba se retrouvait de plus en plus isolée.
Un jour, elle fit une expérience. Mais avant de la conter, il vous faut constater le contexte: c’était en été. Un été particulièrement chaud, pendant lequel le vent du sud avait amené avec lui tout un lot de sauterelles. Les sauterelles dévastaient les champs, envahissaient les maisons... mais surtout mangeaient les récoltes. Elles condamnaient des familles entières de paysans à la famine.
Ayant découvert depuis peu l’existence des idéaux, notions qu’elle trouvait on ne peux plus étranges, Balzbiba Brunsbook se décida à en tenter l’expérience. Peut-être qu’en commettant un acte mal ou bon, eprouverait-elle quelque fierté ou honte. C’était du moins son but. C’est pourquoi elle décida de se charger des sauterelles. Elle avait alors douze ans, et venait d’apprendre à maîtriser une ärm qu’elle tenait de sa grand-mère. L’ärm en question n’avait pas grande valeur, mais pouvait modifier ce que percevaient les êtres.
Arrivée aux champs, elle aperçut les premiers feux. En effet, les paysans avaient mis le feu aux champs infestés, dans le vain espoir de détruire quelques unes de ces horribles bestioles. Balzbiba utilisa son ärm une première fois: les feux disparurent aussitôt, et à la place se tint un champs couvert d’épis mûrs. Aussitôt les sauterelles se jetèrent dessus... et mourrurent brûlé par le feu. Une illusion reste une illusion. Les paysans, joyeux comme jamais, remercièrent leur sauveuse, qui leur évitait la famine. Balzbiba leur fit ce qu’elle espérait un sourire amical. Malheureusement, elle n’éprouvait aucune fierté. Rien.
Elle utilisa une deuxième fois son ärm. Et là... un miracle se produisit. Le feu s’étouffa rapidement, tandis que les cadavres des sauterelles se changeaient en autant de lingots d’or. Les paysans, avares, se jetèrent dessus et tentèrent d’en emporter un maximum. Ils commencèrent à s’entredéchirer, à se battre... Balzbiba les regardait, elle paraissait presque attendrie. Elle déclencha alors une dernière fois son ärm, révélant aux paysans leur véritable sort. Le même que celui des sauterelles. Le feu brûla longtemps, et lorsqu’il fut enfin calmé, Balzbiba quitta les cendre fumantes. Tout ce qu’elle avait réussit à éprouver face à son horrible crime n’avait été qu’une vague déception.
Le bruit de son forfait arriva au château plus qu’elle. Sa famille la rejeta en une juste colère. Balzbiba haussa les épaules, indifférente, puis quitta les lieux sans un regard en arrière.
Depuis, le temps à passé. Mieux que jamais, Balzbiba a apprit à fendre ses émotions, afin que l’on oublie cette part inhumaine d’elle-même. Pour manger, car il faut bien gagner sa croute, elle s’est engagée auprès des premiers qui l’acceptèrent. Ce furent les échiquiers. Elle n’a pas encore commencé ses premières missions avec eux... il faut qu’ils n’ont pas encore osé lui confié quelque chose du haut de ses minuscules quatorze années. Tout ce qu’elle espère vaguement est qu’un jour elle éprouvera quelque chose. Juste pour savoir ce que ça fait.
Les Statistiques Points de Vie : 30
Points de Magie : 20
Elément de prédilection* : feu
Les Compétences**Compétence 1 et niveau : discrétion
ärms:Ninch et I'Minch (dimension et nature ärm) - Thanatos en a les caracs
n'hésitez pas à faire des commentaires ! (ca me permettra d'améliorer mon background ou mon personnage)
EDIT: j'ai modifié ma description psychologique.