Le monastère perdu

Tout avait commencé un matin, à l'abbaye. Il écoutait le doux chant des oiseaux, il regardait la diffraction de l'eau sur la rosée matinale. Il était dans sa chaise roulante. Encore. En réalité ses forces lui étaient partiellement revenus dans sa jambe droite, et ses bras étaient de nouveau fonctionnels. Il pouvait s'en servir sans trop de souci pour tenir une épée et bouger sa chaise simultanément. En soi, il était de nouveau apte au combat.

Cela n'avait pas du échapper aux yeux des Frères à l'abbaye, puisque l'un d'entre eux parla longuement à Medillen. Il lui raconta comment Hikage avait renoncé à son organisation, comment il avait lâchement abandonné ses idéaux. Cela fit mal à l'ex-capitaine légionnaire. Il pensait que son ancien chef hiérarchique possédait plus d'honneur et de force. Il était re-devenu un vulgaire Ronin.

Et puis, petit à petit, le frère lui raconta les idéaux d'Eden. Sa résistance vacilla et il accepta de les rejoindre, surtout que ceux-ci lui avait promis de chercher un moyen de lui redonner ses facultés. Leurs buts ne semblaient pas tellement différents des siens. Il vouait aussi désormais une haine pour celui qui l'avait rendu dans cet état. Il haissait le Chess ainsi que Xeb. Rejoindre leurs ennemis n'étaient donc pas une mauvaise chose. Tot ou tard, il le recroiserait...

En attendant, il se vit confier une mission par le frère Maxwell, le second officieux d'Uriel. Il devait trouver un moyen de se protéger des intrusions de téléportation, histoire de rendre l'île-monastère plus sûre.

Ce moyen avait déjà été trouvé dans un ancien grimoire. Il parlait d'une ancienne communauté monastique à la base proche de celle d'Eden et qui disposait d'un tel moyen. Le contact avait été coupé il y a longtemps de cela toutefois, et depuis plus de cinq cents ans il n'y avait de nouvelles.

Tout ce qu'il savait, en arrivant dans la plaine de Xa'va, c'était que quelque part dans les environs se tenait un grand monastère avec l'objet de sa recherche.

Voila Medillen... tu vas devoir te débrouiller seul maintenant.

Je vais me débrouiller. Cela ne devrais pas être trop difficile à trouver non ?

Je te le souhaite. Reviens ici dans deux jours, je serais là au coucher du soleil. Si tu n'es pas là je reviendrais chaque jour à la même heure. Si au bout d'une semaine tu n'es pas rentré... nous enverrons une équipe. Mais je préfère éviter cela.

Medillen haussa les épaules dans sa chaise roulante, et commença à rouler dans l'immensité de la plaine...

Medillen était partie en mission pour l'Eden, un groupe qu'il avait rejoint juste après la bataille de la flèche d'or. Cette mission semblait pour le moins complexe car il fallait tout d'abord localiser le monastère, ce qui n'allait pas être une chose aisée et surtout, gagner la confiance de cet ordre religieux pour gagner cet objet...

Medillen avançait dans la plaine en fauteuil depuis un peu plus de deux heures sans rien trouver, il avançait dans une étendue désertique où il n'avait même pas croiser le chemin d'un oiseau ou d'un animal. Pas un nuage ne venait perturber le ciel bleu azur, le soleil cognait dur en cette période de l'année sur Mär Heaven.

A l'horizon, Medillen aperçu une troupe d'hommes chevauchant de superbes montures, il ne tardèrent pas à se croiser et à encercler Medillen. Ils étaient cinq hommes. L'handicapé ne pouvait pas voir distinctement leur visage à cause du faux jour créé du au soleil.

" Tu es perdu l'handicapé ? "

" Qu'est-ce que tu peux bien faire tout seul dans cette plaine ? Il n'y a rien à plusieurs kilomètres à la ronde. "

" Tu cherches tes jambes peut être... "

Les cinq hommes explosèrent de rire suite à cette dernière réplique qui manquait vraiment de tact. Ils ne semblaient pas très amicales à Medillen, comment allait-il réagir...

Medillen rencontra enfin des gens dans cette plaine. Il avait roulé pendant quelques heures avant de les voir. Hélas, la joie fut de courte durée. Sans aucune retenue ils se moquèrent de lui et de son statut. Medillen était quelqu'un en général de calme. Il ne réagissait que rarement au quart de tour. Toutefois, il considérait qu'ils avaient tous franchit une limite et qu'ils avaient touché son honneur et son orgueil.

Il était justement de notoriété publique que Medillen était très poussé sur l'honneur.

Il avait déjà décidé de la leçon qu'il leur apprendrait. Alors que ces rustres rigolaient, il se rapprocha de celui qui avait lancé cette blague et lui fit un large sourire et leva le bras vers l'interlocuteur... Avant d'activer un ärm-armure qui le recouvrit d'écailles noires et dont l'avant-bras était prolongé par une lame noire qui se matérialisa devant la gorge du mauvais plaisantin.

Et vous devriez faire attention à ce que vous dites si vous ne voulez pas partir à la recherche de votre langue.

Il recula aussitôt sa lame. Sa mission n'était pas guerroyer. Loin de là... Il baissa le bras et continua.

A vrai dire je cherche un monastère qui devrait se trouver dans les environs. S'il n'y a vraiment rien à plusieurs kilomètres à la ronde alors vous devez venir de là-bas non ? Dans le cas contraire, je ne vois pas pourquoi vous seriez ici aussi.

Son ton était légèrement agressif. On ne se moquait pas impunément de Medillen Del Spada.

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PV : 100
PM : 55-40 = 15

ärm activé : Black Dragon Armor (weapon ärm de 40 pm)

Medillen n'avait pas apprécié la petite blague sur son état physique, ce qui tout à fait compréhensible... Il avait même dégainé unë drôle d'armure qui fit apeura les chevaux. Les cavaliers perdirent le contrôle de leur monture qui se débattaient dans tous les sens. Medillen se prit même un coup de sabot dans la figure (-10PV).

" T'es complètement fou d'activer un Ärm comme ça devant des chevaux qui sont au repos. Espèce... "

Les cavaliers tentèrent de calmer leur chevaux, au bout de quelques minutes, toutes les montures étaient calme et ils allaient pouvoir s'expliquer avec l'handicapé. Ils descendirent tous les 5, un cavalier garda les montures et les 4 autes se dirigèrent vers Medillen.

" Tu m'as l'air un peu brutal comme garçon, tu réagis au quart de tour je dirais mais ne recommence plus jamais ce que tu as fait si tu veux pouvoir te servir de tes bras. "

Il n'y avait vraiment pas un bon feeling entre eux (celui qui vient de parler est celui qui t'a insulté et que tu as menacé). Ses camarades l'éloignèrent de Medillen pour qu'il ne fasse pas quelque chose qu'il regretterait par la suite.

" Un monastère tu dis ? Ca ne me dit rien du tout. Il y a une ville pas très loin d'ici : Valana; Nous venons de cette ville mais je n'ai jamais entendu parler d'un monastère dans le coin. Tu es sur de toi ? "

Heureusement l'armure protégea l'archange (armure de 10 capacité de mon weapon ärm.) sans trop de souci. Les cavaliers avaient eu du mal à retenir leur monture. Cela ne risquait pas d'arriver avec sa chaise roulante. Il esquissa un sourire sous son masque froid du visage, et ria sous cape. La leçon portait ses fruits, et son honneur était sauf. Le comique de la situation était un bonus.

On lui fit une remarque face à son acte. Certes les chevaux étaient au repos et ils s'étaient énervés... C'était bien la preuve que les animaux étaient stupides et qu'on ne pouvait guère compter sur eux. Ou alors leurs maitre étaient incompétents. Lui-même il ne comptait que sur ses propres forces, et celle de ses ärm. Aucun individu extérieur n'entraient en ligne de compte, même pas son organisation. Et ce qu'il vit n'était qu'une énième confirmation de ses convictions. Ceux qui se reposent trop sur les autres finissent par devenir lamentables.

Medillen était avant tout un solitaire dans l'âme. Il n'était pas dénué de compétence sociale toutefois, sa conviction allait à l'encontre de la société. Les seules lois valables pour lui étaient celles de la survie des êtres les mieux adaptés à leur environnement, et que ce qui ne le tuait pas le rendait plus fort.

Il nia l'insulte qui vola vers lui. Il avait mieux à faire que de s'intéresser à un être aussi bas que ses compétences rhétoriques. Il venait de réutiliser le même schéma d'insulte. Manque d'originalité et de subtilité. Cet homme était un sot et un idiot. Ou le contraire.

Hum... disons que mes informations datent. Je suis certain qu'il y a plusieurs siècles vivaient ici une communauté coupée du monde. Peut-être que des historiens ou des archéologues pourront m'en dire plus. Vous n'avez pas entendu parler de ruines dans le coin a tout hasard ?

Sinon... Dans quelle direction se trouve votre ville ? Si vous vous y rendez aussi pourrais-je vous accompagner ? Ne vous inquiétez pas pour ma chaise roulante, je dispose d'un moyen d'en accélérer grandement la vitesse. Je ne vous dérangerais pas et s'il y a du danger je peux vous aider.

Il remarqua en parlant que cette dernière phrase avait du sembler parfaitement incompréhensible pour les cinq hommes. Voir un handicapé en chaise roulante se battre était sans doute une vision que certains qualifieraient de comique. Toutefois, un ärm restait un ärm et sa puissance était indépendante de la condition physique de son propriétaire et c'était en cela qu'il restait dangereux.

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Citation :: Hum... disons que mes informations datent. Je suis certain qu'il y a plusieurs siècles vivaient ici une communauté coupée du monde. Peut-être que des historiens ou des archéologues pourront m'en dire plus. Vous n'avez pas entendu parler de ruines dans le coin a tout hasard ?

" Des ruines vous dites ? A part les ruines d'un vieux temple qui se trouvent à 20 kilomètres au nord de cette zone à peu près, il n'y a rien d'autres. Quelqu'un en saît là-dessus ?"

Tous les membres de la troupe se regardèrent mais aucun ne prit la parole. Ils haussaient tous les épaules, signe qu'ils ne savaient rien de plus que l'homme qui semblait être leur chef de leur équipe.

" La ville se trouve à l'ouest et nous nous y rendons. Si tu veux faire un bout de chemin avec nous, mais je te préviens, nous irons à une allure normale, tu as intérêt à suivre. Si jamais tu nous, perds la ville se trouve à 15 kilomètres direction plein ouest. Tu verras Valana est une jolie ville. "

Ils remontèrent tous sur leur chevaux et s'apprétairent à partir. Le chef fit signe aux autres d'avancer un peu, il devait régler quelque chose. Il s'avança en direction de Medillen.

" Pardonne les, ils sont un petit peu bourru mais n'ont pas un mauvais fond. La vie ne les a pas toujours épargné et ils ont développé cet aspect pour se protéger si tu veux. On pourrait discuter en chemin si tu arrives à me suivre. "

Il tapota sur l'abdomen de sa monture qui démarra sa course vers le reste de la bande.

" Alors dis moi, tu ne semble pas du coin pour venir te paumer d'ici, tu viens d'où et surtout comment t'appelle-t-on ? "

Medillen activa un ärm qui l'entoura d'une armure d'argent, et deux ailes métalliques apparurent dans son dos. Elles battirent à l'unisson pour le propulser à la même vitesse que les chevaux (esquive de 40=> rp parlant je deviens très rapide ^^'). Maintenant il ne pouvait plus s'aider de ses mains pour les roues qui allaient trop vite. Il les reposa donc sur ses accoudoirs et les croisa délicatement.

Je m'appelle Medillen Del Spada... et disons que je suis un aventurier en quelque sorte. Actuellement je travaille pour Eden... un nouveau groupe qui veut proclamer la paix sur Heaven. Je ne suis pas sûr d'adhérer totalement à leur vision utopique de la chose mais actuellement ce sont les seuls qui soient un tantinet correct et qui dispose d'honneur.

Il évita rapidement une petite pierre sur sa route d'un léger coup de main gauche sur la roue. Elle frappa ce qui résulta en une déviation instantanée sur la droite, le temps d'éviter l'obstacle. Pour rectifier le tir il refit la même opération avec le même dosage de la main droite. Il continua alors de parler avec son interlocuteur.

Tu dis que la vie n'a pas été facile avec eux... Y-a-t'il un problème particulier dans la région ou est-ce que cela s'applique juste à tes compagnons ?

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" Enchanté de te rencontrer Medillen Del Spada, je suis Franck Zekhert. Quel jolie Ärm tu possèdes... Tu sembles être un manieurs d'Ärms aguéris pour continuer à te battre.

Eden tu dis.... ça m'a tout l'air d'être une secte religieuse prêchant la bonne parole en apparence mais dont on ne soupçonne pas encore les véritables intentions. Enfin ce n'est que mon avis et tu semble avoir assez de force de caractère pour ne pas te faire embarquer comme ça. C'est une qualité que j'apprécie beaucoup. "

Medillen fit preuve d'une excellente dextérité dans le maniement de ses ailes et de son son fauteuil, ce qui laissait supposer qu'il n'était pas invalide depuis peu de temps. Franck hésitait à poser la question mais la tentation et sa curiosité était grande.

" Il n'y a aucun problème dans la région, ce sont des évènements de leur passé qui les ont rendus comme ça. Je comprendrais si tu ne veux pas répondre, mais puis-je savoir les circonstances qui t'ont conduites dans ce fauteuil ? "

Ils avançaient à vive allure et la ville ne tarda pas à apparaître à l'horizon. Encore quelques minutes et ils y seraient.

5 minutes plus tard, la troupe entra dans la ville qui était composé d'une rue principale avec tout les commerces autour. Les habitations étaient éparpillées dans la campagne avoisinnante, un peu comme une ville du far west. Le saloon se trouvait au centre de la ville, sur la droite de Medillen juste après le Shérif. En face du Saloon se trouvait ce qui devait être leur mairie et bibliothèque.

" On est au Sallon si tu as besoin de nous. A la revoyure Medillen Del Spada! "

Medillen hésita un peu avant de répondre. La douleur était encore ancrée dans son coeur, et la colère était transparente dans son discours. Il était certain qu'il cherchait vengeance, et qu'un feu sacré l'animait.

J'étais le second d'Hikage du temps des Ichimens... enfin le deuxième second puisque le premier s'est fait cramé par le traitre de Kirua - maudit soit-il. Lorsqu'il a rejoint le gouvernement céleste je l'ai suivit. Je ne sais pas si c'est connu du publique mais les Anges Exterminateurs ont lancés des invasions à plusieurs endroits stratégiques. J'étais dans l'un d'entre eux. J'ai affronté nombre d'ennemis, j'ai retourné leurs cannons contre leurs propres troupes et j'ai même vaincu un manieur de Deathly ärm. Au final, ce fut un adversaire bien moins puissant qui me vainquit, en me frappant sournoisement dans le dos. Il est du Chess et j'ai enduré beaucoup de chose pour retrouver la forme et lui faire prochainement la peau. A lui et à tous les traitres de son espèce - sans honneur et lâche, qui ne sont bons qu'a assassiner de dos, dans le noir sans courir aucun risque. Voila tu sais tout...

Il était arrivé dans le village, il y avait plusieurs bâtiments de présents et Medillen décida intérieurement qu'il devait probablement d'abord se présenter au chef de l'ordre local, histoire de connaitre d'éventuels mesures de sécurité et de se présenter. C'était de l'étiquette. Cela n'était absolument pas nécessaire mais dans son Code du Chevalier c'était convenable de le faire. Il désactiva son ärm pour reprendre une apparence normale.

C'est ici alors que nos chemins se croisent. Je vais d'abord me présenter a shérif après quoi je passerais à la bibliothèque. Qui sait, si tout se passe bien je passerais peut-être boire un verre avec vous au saloon !

Il était de notoriété publique que Medillen ne résistait pas bien à l'alcool. Dans une précédente aventure, il était devenu fin saoul avec un seul verre de vin... Quoi qu'il en soit il fit poliment ses aurevoirs avant de se diriger vers la bâtisse du Shérif. Évidemment, il n'y avait pas de rampe pour monter sur la petite marche à l'entrée et il dut s'aider d'une canne, un ärm scellé, pour remonter efficacement. Il ouvrit la porte et se présenta aussitôt.

Bonjour, suis-je bien chez le shérif ? Je m'appelle Medillen et je serais de passage dans cette ville pour un petit temps... alors je me demandais s'il y avait des choses en matière de sécurité que je devrais savoir. Je compte un peu explorer la région... Est-elle complètement sûre ?

Franck écouta avec attention les propos tenus par Medillen sur son handicap, il semblait en colère contre ce Xébéché, ce qui était tout à fait normal vue ce qu'il lui avait fait. Il parla aussi d'un autre mec, dont le nom n'échappa pas à Franck.

" Tu veux parler du fameux Kirua Zoldik ? Le mec recherché pour pyromanie contre 100 000 pyutas. La prime est laissé par un certain Hikage donc j'ai fait le rapprochement avec lui. Donc tu ne le porte pas dans ton coeur... Mes hommes et moi cherchont à le capturer pour la prime mais on n'arriva pas à trouver la moindre info sur lui... "

Une fois à la ville, ils se séparèrent. Medillen avait des choses importantes à régler pour sa mission. Il entra chez le shérif, l'endroit était assez spatieux avec une grande cage au fond, un criminel était enfermé. Le shérif dormait dans son fauteuil, les pieds sur son bureau et son chapeau de cow-boy cachait son visage de la lumière du soleil afin de lui permettre de dormir tranquillement.

Citation :: Bonjour, suis-je bien chez le shérif ? Je m'appelle Medillen et je serais de passage dans cette ville pour un petit temps... alors je me demandais s'il y avait des choses en matière de sécurité que je devrais savoir. Je compte un peu explorer la région... Est-elle complètement sûre ?

Le shérif se réveilla en sursaut, quelqu'un venait de le déranger et il se réveilla en sursaut. Il se leva lentement après cette étiré et à la grande surprise de Medille, il s'agissait d'une très jolie jeune femme métisse et très sexy dans ses bottes de cuir.

" Bonjour Medillen. Je suis Mya, le/la shérif de cette ville. Pour répondre à tes questions, il n'y a rien de très dangereux dans cette contrée, le seul gars dangereux se trouve derrière moi. "

Elle s'approcha de Medillen, elle était assez grande et parfaitement proportionné. Tout homme digne de ce nom serait séduit par cette plantureuse jeune femme. Elle s'avança de Medillen avec un très beau déhanché et posa son index au niveau de ses pectoraux.

" Si tu veux plus d'information, je serais ravi d'y répondre devant un verre saloon mon mignon. Pourquou donc veux-tu explorer ces plaines, tu y recherche un trésor ? "

Cette proposition devait être très tentante pour Medillen...

Medillen l'a regarda d'un air froid, sans passion. Bref normalement. Il n'avait pas spécialement d'attirance pour la gente féminine, il préférait les épées. Il répondit alors bêtement.

Je cherche des restes d'un monastère perdu. Il devrait y avoir un objet magique des plus intéressants... donc oui je cherche un trésor. Suis-je obligé de vous offrir un verre au saloon ou vous pouvez me dire ce que vous savez ici ? Il s'agit d'un livre... Et la communauté qui vivait ici avait autrefois des liaisons avec Eden - vous avez peut-être entendu la folle parler dans le ciel, elle en est la dirigeante.

Et oui, Medillen n'était pas un tombeur des jolies femmes, et il ne savait guère s'y prendre avec elle. Pour lui, le monde évoluait sans la dimension de charme et d'attirance entre les deux sexes. Triste non ?

[désolé... pas très inspiré...]

Medillen ne semblait pas sous le charme du shérif de cette ville, ce qui la rendait un peu triste. Suite à la réponse de l'handicapé, elle retoura s'assoir tranquillement sur sa chaise et reposa ses pieds sur son bureau. Le type en prison semblait heureux du vent qu'elle venait de se prendre.

" C'est ce qui s'appelle se prendre un vent. "

" Ferme ta ****** ! "

Elle se retourna, activa un ärm, un flingue se matérialisa dans sa main, elle tira une balle qui dans l'homme qui s'endormit une fois touché. Puis elle revint à Medillen.

" Tanpis pour le saloon. J'ai effectivement entendu une folle parler lors de l'assaut des Anges Exterminateurs. Ils ont fait beaucoup de bruits avec leur Wargame et les assauts partout dans le monde. Tu travailles donc pour elle, chacun ses choix. "

" Concernant ton grimoire, je ne sais absolument rien à ce sujet. Cette région n'a rien de très spécial et si tu veux fouiner dans les archives, la mairie se trouve en face de toi. Il doit y avoir des cadastres remontant à plusieurs centaines d'années, peut être y trouvera tu ton bonheur. Mais avant de partir... "

Elle lui fit signe d'attendre une minute, elle pris une feuille de papier, griffona rapidement un message, elle glissa le papier dans une envelopper qu'elle scella.

" Présente ça à la mairie, il te laissera chercher en paix et tu auras accès aux plus vieux ouvrages. Tes intentions ne semblent pas malveillantes, donc je te donne ce message. Seulement, ne les abîme pas car je me porte garant de toi avec ce mot, alors si la moindre page est froissé, je viendrais m'occuper de toi personnellement. Et si jamais tu veux voir boire ce verre au saloon, tu sais où me trouver. "

Elle retourna ensuite à sa sieste en masquant son visage avec son chapeau...

[Tu peux décrire la façade de la mairie si tu veux.]

Medillen entendit la réponse du prisonnier, et il ne put nier que cela l'avait amusé comme remarque. La shérif vida ses chargeurs sur le prisonnier qui s'endormit. Arm qui paralysait ? Possible... Il devrait s'en méfier tout de même. Il avait déjà l'expérience de la captivté et avait failli y perdre la vie. Il empocha le papier de bonne grâce et fit un joli sourire à la shérif. Autant s'en faire une alliée.

Merci gente dame. Je vais partir à la mairie. Si jamais ma mission réussit je passerais vous voir au saloon et nous fêterons cela ! En attendant je vous quitte. Passez une bonne journée...

Il sortit ensuite du bâtiment pour rentrer dans la mairie. Le vent soufflait dans la rue principale, et des racines entremêlées dans des boules se baladaient dans les rues désertes. La mairie étaient d'une couleur jaune malade du temps, et des craquelures apparaissaient dans le mur. Des fines lézardes, certes. Et les quelques fenêtre avaient les volets qu'entre-ouverts voir fermé. Sans doute un environnement un peu plus hostile que la moyenne. La porte était dans du chêne et magnifique. Il toqua deux fois à la porte, avant d'ouvrir la porte. Cette dernière opération n'était pas aisée. Il fallait bloquer sa roue d'une main et ouvrir de l'autre...

Bonjour... je cherche les archives. La shérif m'a donné un papier comme autorisation... Je peux consulter vos données ? je cherche avant tout des trace d'une communauté qui vivait dans les parages il y a quelques centaines d'années. C'est pour des fouilles archéologique dans le secter..

Medillen pénétra dans la mairie et parla à la secrétaire dans le hall. Un superbe escalier de marbre permettait d'accéder au niveau supérieur. Deux portes se trouvaient de chaque côté de l'escalier.

Citation :: Bonjour... je cherche les archives. La shérif m'a donné un papier comme autorisation... Je peux consulter vos données ? je cherche avant tout des trace d'une communauté qui vivait dans les parages il y a quelques centaines d'années. C'est pour des fouilles archéologique dans le secter..

" Bonjour monsieur. Vous avez un laisser-passer de la shérif. Je suppose qu'elle vous a laissé un mot pour nous confirmer cette autorisation car si je devais croire toutes les personne me disant ça... "

Elle attendait que Medillen lui donne le mot. Le membre d'Eden donna l'enveloppe scellée. La secrétaire reconnue le sceau, elle déchira l'enveloppe, et lut la totalité du mot. Elle poussait des petits éclats de rire à certains moments, que pouvaient-ils bien contenir.

" Très bien, très bien. Tout est en ordre, vous allez pouvoir fouiller les archives. L'accès est par la porte gauche. Le temps que vous y alliez, je vais prévenir le responsable des archives que vous arrivez dans très peu de temps. "

Medillen arriva dans la salle des archives après avoir pris la porte. Le responsable des archives l'attendait et cherchait quelques chose dans sa base de données.

" Bonjour Medillen. Alors, que puis-je faire pour vous aider. Donnée moi tous les détails afin de trouver plus facilement. "

Medillen ne se sentait pas à l'aise. Il était certain que la shérif avait mit un mot ou deux de différents dans la lettre. Quelque chose de bizarre était en place. Peut-être un piège ? En tout cas il resta sur ses gardes, ses sens aux aiguets. En tout cas, le mot semblait amusant. Se moquait-on de lui ? Peut-être qu'il devrait reparler avec le shérif de sa notion d'honneur. On lui accepta le passage dans les archives, qu'il trouva sans trop de problème si ce n'était qu'ouvrir une porte posait toujours un peu problème. Il devrait penser à y travailler à l'abbaye. Quelqu'un de très gentil se proposa pour l'aider.

Je cherche des informations sur une communauté monastique qui vivait dans les parages il y a quelques siècles de cela. Il disposait d'un monastère dans le coin, ainsi qu'un objet magique intéressant - ce dont je suis à la recherche. C'est le grimoire des milles sceaux. Cette communauté était en liaison avec une autre situé près de Ragenrave... Voila pour les informations dont je dispose. Peut-être que cela se trouve dans les ruines du temple dont on m'a parlé mais je n'en suis absolument pas certain. Merci de votre aide...

Si seulement il pouvait des bribes d'informations vraiment utiles, il serait extrêmement reconnaissant. Cet endroit ne lui disait rien qui vaille. Quelque chose se tramait... Ou alors il devenait paranoïaque. Enfin, prudence est mère de sureté, et mieux vaux trop que trop peu dans ces cas là.

Le mercenaire semblait être devenu paranoïaque depuis l'attaque de Xébéché, une attaque qui avait réduit sa liberté de mouvement de manière plus que conséquente. Il voyait le mal partout et se méfiait de tout le monde... Il expliqua l'objet de ses recherches au responsable qui l'écoutait avec la plus gande attention. Il le dévisageait du regard, et le fixait vraiment, c'était quelque peu gênant.

Citation :: Je cherche des informations sur une communauté monastique qui vivait dans les parages il y a quelques siècles de cela. Il disposait d'un monastère dans le coin, ainsi qu'un objet magique intéressant - ce dont je suis à la recherche. C'est le grimoire des milles sceaux. Cette communauté était en liaison avec une autre situé près de Ragenrave... Voila pour les informations dont je dispose. Peut-être que cela se trouve dans les ruines du temple dont on m'a parlé mais je n'en suis absolument pas certain. Merci de votre aide...

" Le grimoire des milles sceaux ? Ca ne me dit rien du tout. Je vais déjà consulter notre système informatisé pour ça. Les Ärms sont vraiment des artefacts incroyable je trouve, on peut leur conférer tellement d'autre utilité que seulement le combat."

Il concentra sa magie dans l'Ärm pour chercher des informations sur ce grimoire. Le mécanisme de fonctionnement de ce système était trop complexe pour être expliqué à Medillen.

" Je ne trouve rien là-dessus. Essayons votre communauté biblique en liaison avec Eden si j'en crois la lettre faite par la shérif. "

Il chercha aussi là-dessus mais il ne trouva rien de fort intéressant. Décidemment, Medillen avait la poisse avec cette mission. Il cherchait désespérément des informations sur cet ordre religieux sans rien trouver.

" Les ruines ? Oui vous pourriez commencé à chercher là-bas mais ça ne me dit vraiment rien du tout votre affaire. Personne n'a jamais vu d'abbaye dans le coin. Il ne se passe jamais rien d'intéressant non plus à part quelque changement de comportement plutôt étrange. "

Que faire ?

Des... changements de comportements dîtes vous ? A quel niveau ?

S'il récapitulait bien, à part ces ruines TOUT dans ce village était on ne peut plus normal et loin de ce qu'on pouvait imaginer d'un monastère ou d'une abbaye. Medillen commençait légèrement à s'agacer. Il serra relativement fort son dossier droit de sa chaise - laissant apparaitre une petite fissure dessus. Depuis son invalidité il devenait... légèrement nerveux. Lui auparavant placide et calme devenait de plus en plus soupe-au-lait. Il faisait des efforts pour se contrôler. Son sang bouillait de rage. Il avait besoin d'un sac de sable pour le frapper. Un exutoire. Une échappatoire à sa condition.

Un endroit énigmatique comme les ruines du temple était probablement la seule chose dans les environs qui pourrait lui procurer suffisamment de sensations fortes pour faire passer sa frustration. De plus, temple et monastère touchaient tout deux au domaine du mystique. Peut-être que la solution de ses problèmes étaient là... Et en tout cas, il comptait bien y aller. Quelque chose ne tournait pas rond dans l'histoire.

C'est bizarre. Ni le shérif ni l'aimable personne qui m'a accompagné ici ne m'ont parlé d'un ... quelconque changement de comportement. Il y a-t-il une explication rationnelle à cela ou est-ce un mystère ?

L'homme ne remarqua pas le changement d'humeur de Medillen et les marques qu'il venait de faire sur son fauteuil. Il essayait de se remémorer tout ce qu'il savait sur cet étrange phénomène mais ce n'était pas chose aisée car ça datait d'il y a très longtemps.

Citation :: C'est bizarre. Ni le shérif ni l'aimable personne qui m'a accompagné ici ne m'ont parlé d'un ... quelconque changement de comportement. Il y a-t-il une explication rationnelle à cela ou est-ce un mystère ?

" Hum, par où commencer ? Il y a quelques décennies, cet endroit était reconnu pour une importante mine de joyaux. Beaucoup de gens venaient pour s'installer dans la région, construire leurs abris. Sauf que certains d'entre eux, ne s'installait pas. Je veux dire qu'il prévoyait de le faire mais qu'au dernier moment, ils changeaient d'avis. Mais le plus marquant est que ceux qui changeaient étaient ceux voulant s'intaller dans un endroit précis de la plaine. "

Il disparu en un éclair, alla chercher une carte de la région et marqua un rouge sur la carte.

" Juste ici. Personne ne vous en a parlé car c'est une histoire qu'on ne raconte pas et qui date d'il y a longtemps. Mais plus personne ne va dans ce lieu depuis. Les lieux ont sans doute changé depuis le temps mais ça se trouve juste à côté du vieux temple. Peut être devriez-vous continuer vos recherches là-bas ? Le temple se trouve à 30 km au nord ouest. "

Il fit une copie de la carte grâce à un Ärm étrange, une grosse machine avec des rayons de lumière, des boutons, faisant un bruit étrange... La pèce était de moins en moins éclairé, seule une fenêtre carrée permettait au soleil d'entrer. Les deux hommes pouvaient voir que le soleil n'allait pas tarder à disparaître, laissant place à la nuit.

" Je vous conseille d'aller au Saloon, et prendre une chambre pour la nuit car le temps que vous arriviez au temple, la nuit sera tombé. "

Lorsque son interlocuteur commença à parler d'histoire qui n'avait que très peu d'intérêt, la pression qu'il exerça sur son accoudoir augmenta d'un cran. Le bois émit un petit craquement mais ne se brisa point. C'était une chance. Il se calma de-nouveau. Tout cela pour dire que ce qu'il cherchait ne pouvait être qu'au temple là où personne ne voulait emménager...

Ou alors était-ce que quelqu'un dissuade les éventuels visiteurs par une manipulation magique ? Il prit gentiment la carte des mains de l'archiviste aux ärms étranges. Il avait l'impression d'avoir perdu son temps, si on omettait qu'il disposait désormais d'une carte de la région et qu'il connaissait l'emplacement exact des ruines.

Merci pour la carte. Je vais... suivre vos conseils et aller dormir au saloon. Bonne soirée

Il fit un vague signe de la main avant de sortir de la mairie. Il était plus décontracté désormais. Certes, devoir passer la nuit dans un bled aussi paumé l'embêtait toutefois certaines choses arrivaient dans la vie avec de la patience. Il vivait autrefois par cette maxime, mais elle semblait de plus en plus éloignée, comme si un mur de haine se dressait sur son chemin de la perfection. Il pénétra dans le saloon. Il chercha des yeux les deux personnages rencontrés précédemment, à savoir la shérif et le chef des chasseurs de primes... Peut-être pouvait-il en tirer un compagnon pour le guider jusqu'aux ruines plus sûrement ?

Medillen avait récupéré une précieuse carte qui pourrait le conduire jusqu'au mine et peut même jusqu'à l'abbaye. Personne ne savait quelque chose là-dessus mais pourtant, elle existait bel et bien, Frère Maxwell en était persuadé et il ne pouvait se tromper. Cette mission devenait de plus en plus étrange.

A la seconde où Medillen entra dans le Sallon, tout le monde se retourna pour regarder qui entrait. Il y avait le barman derrère son bar qui préparait deux pintes de bières. La Shérif se trouvait également au bar, à discuter avec le barman. Les 5 mercenaires qu'il avaient rencontré plutôt étaient assis autour d'une table à faire une partie de poker.

" Tient mais c'est Medillen, alors ça avance tes recherches ? Tu te joins à nous pour un poker ?"

" J'espère que l'on t'a bien accueilli à la marie avec le message que je leur ai laissé dans l'enveloppe. Plutôt que le poker, vient discuter avec moi, le siège est vite. " dit-elle en baissant la voix...

" Je vous sers quelque chose à boire, à manger, vous cherchez un endroit pour dormir. "

Il n'y avait que des personnes que Medillen avait déjà rencontré plutôt dans la journée dans le saloon. Il était assez spacieux, un escalier sur la gauche pour accéder au chambre, le bar au centre de la pièce, un dizaine de tables circulaires entourées de chaises, un piano qui jouait une mélodie grâce à un mécanisme et enfin un juxebox sur la droite. L'endroit semblait très chaleureux.

Medillen roula dans le saloon. Il y avait plusieurs têtes qu'il avait déjà croisé auparavant. Il salua dignement les chasseurs de prime en leva courtoisement la main. Certainement une bande de joyeux lurons, c'était ce dont il avait le plus besoin en ce moment. Depuis combien de temps n'avait-il plus seulement rit ? Il s'approcha d'eux en roulant soigneusement pour éviter les tables et les chaises. Il leur répondit gentiment.

Je reviens... Je vais juste commander une chambre. Je ne sais pas jouer... mais je discuterais volontier avec vous.

Il arriva au bar en saluant la shérif à son tour. Bon dieu qu'elle était aguicheuse celle-là. Le genre de femme que Medillen détestait avant tout. Aucune considération pour l'autre... Et puis il avait vraiment ses premières pré-occupation dans d'autres domaines. Sa rééducation par exemple. Il refusa platement son invitation.

Merci pour le mot... cependant je me dois de décliner votre offre, aussi alléchante soit-elle. Je vais un peu discuter avant de monter me coucher. Une dure journée m'attends demain, il faudra que ma nuit soit la plus longue possible.

Il se tourna vers le barman... du moins dans sa direction. De là où il était et à sa hauteur il ne pouvait pas voir au-dessus du bar. Erreur de taille, et situation certainement comique vu d'un point de vue extérieur. Il s'adressa tout de même au tenancier.

Un lit pour la nuit s'il vous plait. Ca sera tout...Vous pourriez m'aider à monter dans ma chambre après ? J'ai du mal avec les escaliers...

Il retourna à la table des chasseurs de prime.

Bon me revoila... j'ai mené ma petite enquête et je m'en vais demain pour les mines. Si ce que je cherche est toujours dans le coin, alors il doit être là. Si vous avez des conseils n'hésitez pas ! Au fait... qui gagne la partie ?

Medillen repoussa encore une fois les avances de la shérif qui commençait à en avoir marre de se prendre des vents aussi monumental. Elle sortie alors un livre assez imposant nommé : " Code de Police ". Visiblement, elle cherchait un moyen de le faire coffrer pour le calmer et lui apprendre sa leçon. Elle se mit donc à feuilleter son bouquin...

" Naturellement monsieur. Le client a toujours raison. Je vous ferais monter personnellement à l'étage, ou attendez j'ai mieux. Je vais vous donner la chambre du bas, ce sera plus simple.

Il lui indiqua une porte au fond de la salle justé à côté du piano. Medillen pourrait y dormir. Il lui donna ensuite la clé.

" Ca vous fera 100 Pyutas pour la nuit payable avant de pénétrer dans la chambre. "

Le membre d'Eden alla ensuite rejoindres les mercenaires au poker.

Citation :: Bon me revoila... j'ai mené ma petite enquête et je m'en vais demain pour les mines. Si ce que je cherche est toujours dans le coin, alors il doit être là. Si vous avez des conseils n'hésitez pas ! Au fait... qui gagne la partie ?

" Et bien, c'est moi qui gagne la partie. Mais au poker, tout peux changer très rapidement. "

Ils expliquèrent ensuite toutes les règles du poker à Medillen pour qu'il comprenne comment jouer. La partie dura plusieurs heures..; Le chef présenta tout le membres à Medillen, plusieurs tournées furent offert à Medillen qui ingurgita une bonne dose d'alcool au cours de la soirée. La troupe buvait, jouait, racontait des blagues, riait... bref... tout le monde avait passé une excellent soirée. Il était 3h du matin quand la partie fu enfin finit...

[Tu peux décrire la chambre si tu veux, un petit truc très coquet ou alors continuer la conversation et ne pas aller te coucher tout de suite;) ]

La partie de poker fut très intéressante. Medillen apprit rapidement les règles et tenta de mélanger bluff extrême avec un calme draconien et des fausses irruptions d'émotions. Pour dérouter l'adversaire, il se mettait parfois à rire soudainement ou à feindre des tics. Évidemment, il n'était pas encore très doué à ce jeu. Toutefois, ayant remarqué que la Shérif prenait d'un mauvais air ses manigances, il décida donc de réduire sa consommation d'alcool à un seuil acceptable par la loi.

Il ne connaissait pas celle de la région, mais il buvait deux verres par deux verres, attendant un certains temps avant la tournée d'après ou commandant alors des trucs à grignoter pour tasser le tout. Il se surprit même à lâcher quelques vannes à son voisin, qui ne s'appelait pas Rodrigue...

Ho Rodrigue ! N'as-tu donc point de coeur ?

Lorsque la partie prit fin, Medillen s'excusa auprès de ses hôtes. Il était réellement fatigué, bien que très heureux d'avoir passé une soirée aussi sympathique. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était plus autant amuser. Il avait perdu de vue les plaisirs de la vie pour s'enfoncer dans les remords de la vengeance. Et puis il avait légèrement trop bu aussi. Il avait peur de se casser la gueule dans les escaliers s'il avait le malheur de monter après que le barman ait fermé son bar.

Une rude journée m'attends demain... je vais donc vous laisser pour aller me coucher !

Il demanda discrètement au barman de l'aider à monter les escaliers pour arriver dans sa chambre, plutôt coquette. Il lui demanda au passage de lui préparer un petit déjeuner et un bain chaud pour le lendemain matin, quitte à payer un supplément. Elle était relativement spacieuse pour un petit village. Il y avait un bon gros lit avec un édredon rose - rose ? - un oreiller on ne pouvait plus accueillant, un bureau - sans doute pour ceux qui devait écrire des rapports le soirs ou autre chose - un évier et un semblant de douche un peu sommaire. La fenêtre donnait directement sur la ruelle et était barré par des rideaux rouges fonçés particulièrement occultant. Il plaça sa chaise à côté du lit et s'y glissa doucement. L'opération était minutieuse et un poil difficile. Néanmoins il s'en acquitta d'une bien bonne manière. Il éteignit les lumières et plongea dans un sommeil sans rêve...

La soirée se termina, chacun parti se coucher dans sa chambre et le barman rangea le saloon avant de fermer les portes et d'aller se coucher à son tour. Il prit note de la commande de Medillen et le laissa partir dans le monde du rêve ou rien n'est impossible...

A l'aube le barman frappa à la porte de Medillen et lui apporta un plateau repas pour son petit déjeuner : un verre de jus d'orange, une tasse de café, deux bons croissants bien beurrées et un pain au chocolat qui semblait délicieux.

" Ca vous fera 150 Pyutas pour le total mon cher. J'espère que vous êtes satisfait de votre séjour et que vous reviendrez nous voir un de ses jours. J'ai cru comprendre que vous comptiez explorer la région et j'ai donc prix la liberté de vous réveiller assez tôt dans la journée afin que vous profitiez un maximum. Pour l'argent, donnez-le moi une fois que vous serez prêt, je serais au bar. "

Il sortie de la chambre pour le laisser s'habiller. Le soleil se levait et pas un nuage ne semblait pointer le bout de son née. L'exploration allait être facilitée...

Un bruit à la porte le tira du néant dans lequel il avait sombré. Il se sentait ragaillardit, bien qu'il avait mal à sa jambe gauche. Une douleur qui l'accompagnait à chaque réveil et qui disparaissait peu après en avoir conscience. Il fallait vivre avec c'était tout. Peu à peu des fragments de conscience s'assemblèrent en lui, et bientôt il fut entièrement réveillé - le processus ne dura que quelques secondes et le tour était fort progressif et continu.L'odeur agréable des croissants chaud lui arriva au nez et développa un orchestre de sensations agréables. Vraiement, il n'y avait rien de tel...

Merci c'est parfait comme réveil. je descends régler l'addition tout de suite...

Il savoura son repas des plus délicieux, fit une toilettes copieuse et commença quelques exercices de réhabilitation. Il enfila une attelle à la jambe gauche, se mit en poirier contre le mur et commença à faire des pompes. Le plus dur était d'équilibrer les deux jambes pour ne pas tomber. Après avoir suffisamment sué il se nettoya le corps et commença la descente de l'escalier - exercice ardu. Il arriva finalement en bas de l'escalier où il retrouva sa chaise roulante. Il se dirigea vers le comptoir et paya un supplément de 50 puytas.

Pourboire. Si la shérif demande où je suis passé... dites lui que finalement je fais des recherches au Sud de la ville. D'avance merci...

Il ne voulait pas la trainer dans ses pattes. Il fit un geste d'aurevoir au barman et se dirigea vers le jukebox. Il cliqua sur une musique rock'n'roll, parfait pour son départ.

Bye Bye beautiful... Nightwish. Pas mauvais du tout. Au plaisir barman !

Il activa son armure d'argent qui lui donnait des ailes (esquives de 40 pour rappel) et se dirigea à toute allure vers la mine. Il avait perdu assez de temps comme cela. Il était temps de passer à l'action. Son sang bouillait. Sa rage aussi. Il espérait au fond de lui trouver un éxutoire à sa violence contenue.

Si possible un éxutoire vivant.

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