A la recherche du chariot

Cela faisait deux jours que Medillen vagabondait autour de Gardea, la ville des artistes. Il s'y était arrêté quelques jours, alors qu'il rodait sans but précis. Ce fut à la taverne qu'il trouva un ancien ami de son père, Jyll, un antiquaire itinérant avec qui les affaires florissaient. Il distribuait beaucoup d'ärm de son père. C'était un joyeux luron au visage un beu maigre mais toujours souriant

Du moins normalement. En l'occurence, il était orné d'un oeil au beurre noir et d'une blessure encore sanglante à la pomette droite. Et il était loin d'être joyeux.

Medillen appris entre deux injures destinés à des brigands que Jyll avait dut leur abandonner son chariot et toute sa cargaison contre la vie sauve. Medillen prit pitié du vieil homme, et se mit à chercher les voleurs dans les bois avoisinants, près de là où l'incident avait eu lieu.

"Dans la forêt juste au Nord d'ici, près d'une clairière de pins. Et ces salauds m'ont même piqué mes artefacts maudits ! j'espère qu'ils ne vont pas faire de catastrophes avec ces bijoux-là ca pourrait leur éclater à la gueule"

N'ayant aucun talent de pisteur, il décida de faire la chêvre en simulant une grosse bourse et en flanant, en apparence, autour de la-dite clairière. Il attendait le moment propice, tout en gardant à l'esprit que certains objets du vieil homme étaient dangereux...

Medillen était allé rendre visite à un vieil ami marchand qui faisait des affaires avec son père. Celui-ci venait d'être dépouillé et Medillen comptait bien l'aidé. Pour se faire, il tenta de faire l'appat dans les ruelles de Gardéa. Sa tentative fonctionna car au bout de plusieurs heures, de plus en plus de personnes se trouvaient proche de lui et il finit par être encerclé par 2 adversaires.

File nous tous tes objets de valeur y compris tes Ärms où l'on te transperce le ventre...

Je te conseille d'obéir, nous ne rigolons pas.

Les deux brigands attendaient la réponse de Medillen. Ils le poussèrent jusque dans une petite ruelle assez sombre où aucun passant n'aurait l'idée de venir..

File nous tous tes objets de valeur y compris tes Ärms où l'on te transperce le ventre...

Je te conseille d'obéir, nous ne rigolons pas.

le poussèrent jusque dans une petite ruelle assez sombre où aucun passant n'aurait l'idée de venir...

Medillen garda la tête haute. Il n'allait certainement pas accéder à leur demande. En fait, il devait même faire un effort pour écouter leurs paroles tant ils le dégoutaient. Des tels personnes représentaient tout ce qu'il abhorrait le plus au monde. Parjures, sans honneur... Le plus gentil serait de finir leur souffrance dans ce monde, mais ils pouvaient encore se racheter

" Pauvre fous. Apprenez votre place et rester dans la fange."

Il tendit brusquement la main. Le manche de sabre vola un moment dans les airs, attaché par la cordelette a son poignet. Elle se balanca jusqu'à la hauteur de sa main gantée. Il s'en saisit prestement et murmura

" Tranche, El Spada "

Ainsi il parla, et ainsi fut activé son weapon ärm.

Une lumière bleue jaillit du manche et prit la consistance d'un métal solide et tranchant. Sans plus de cérémonie, Medillen taillada dans le torse du premier brigand (-18 pdv). La coupe fut assez précise pour éviter tout sang sur sa tunique blanche

" C'est à moi de poser des questions, que savez-vous d'un chariot qui a été volé à un vieil homme il y a moins d'un jour. Répondez -moi franchement et ma lame vous laissera en vie. "

Il réhaussa sa garde, l'air digne et sans pitié pour de tels mécréants... Sa langue rêche de leur avoir accorder la parole

pv : 30
pm : 20-20=0

[Oublie pas de mettre la fiche de tes Ärms s'il te plaît]

Medillen venait de sortir son épée El Spada et trancha en deux l'un de ses adversaires. Son corps se scinda en deux parties qui se séparèrent sur le sol libérant beaucoup de sang.

Non, tu l'as tué! Tu as tué Goreinu. Je vais le venger...

C'est alors qu'il compris qu'il s'agissait d'un Ärm. Il n'en posséait pas lui-même et la terreut s'installa dans son regard; Il venait de comprendre qu'l n'avait aucune chance contre cet ennemi et son partenaire de mission venait d'en faire les frais. Medillen lui adressa alors la parole...

" C'est à moi de poser des questions, que savez-vous d'un chariot qui a été volé à un vieil homme il y a moins d'un jour. Répondez -moi franchement et ma lame vous laissera en vie. "

Un chariot ? Oui c'est nous qui l'avons voler car on nous a passé commande de ce chariot. Mais je ne sais rien de plus, je ne suis qu'un modeste sous-fiffre dans ce groupe. Pitié, ne me tuez-pas...

Spoiler:

Un chariot ? Oui c'est nous qui l'avons voler car on nous a passé commande de ce chariot. Mais je ne sais rien de plus, je ne suis qu'un modeste sous-fiffre dans ce groupe. Pitié, ne me tuez-pas...

Medillen sortit un chiffon de sa veste et essuya consciencieusement sa lame avant de désactiver son ärm. La lame disparut et l'ärm retrouva sa simple forme de manche de sabre qui oscillait légèrement dans la large manche de son kimono.

Puis il se tourna vers le survivant. Il croisa son regard apeuré et daigna une fois de plus lui adresser la parole.

" Ecoute moi bien, pleutre. Je hais les menteurs. Autant que je méprise les voleurs et toutes les personnes sans... dignité..."

Le voleur baissa un instant les yeux sur le corps de son ancien collègue. Enfin... sur les deux différentes parties du corps encore parcouru de quelques spasmes et de jets de sang. Medillen ne pensait pas le tuer en un simple coup de sabre. Toutefois, il avait agit en vertu de son droit d'auto-défense. Il ne regrettait pas son geste.

°Cela doit être la première fois qu'il prend un cours d'anatomie d'aussi prêt°

A cette pensée, Medillen rit intérieurement. Toutefois, son corps resta impassible, et rien ne s'échappa de son corps qui resta de marbre. Ou d'acier.

" Alors dis moi tout ce que tu sais de "cet ordre de commande" en passant par le commanditaire, l'endroit où il se trouve et l'emplacement du chariot. Si tu abandonnes aussi ton sordide métier alors tu pourras sortir de cette impasse vivant. Suis-je clair ?"

Il n'avait pas l'intention de le tuer s'il se repentissait. Il espérait surtout que ses confessions seraient rapides pour qu'il puisse se hâter vers son objectif. Chaque minute qu'il perdait a bavarder ne ferait qu'augmenter les chance que le commanditaire ne s'échappe ou qu'il ne vende la marchandise. Il se fit menacant sur le brigand...

Le second ennemi venait d'implorer le pardon de Medillen. Il lui posa alors une question.

" Alors dis moi tout ce que tu sais de "cet ordre de commande" en passant par le commanditaire, l'endroit où il se trouve et l'emplacement du chariot. Si tu abandonnes aussi ton sordide métier alors tu pourras sortir de cette impasse vivant. Suis-je clair ?"

Je ne suis pas assez gradé pour savoir ce genre de chose. Je sais seulement que l'on devait voler le chariot avant demain soir. Car quelqu'un viendrait le récupérer à notre point de ralliement. Une clairrière non loin de la ville. Je ne sais rien de plus. Mais Feitan en sait plus. C'est notre chef.

Seulement je te conseille de ne pas chercher à récupérer ce chariot. Il te tuera certainement si tu tente la moindre chose. Voleur est mon seul métier, Je ne sais rien faire d'autre. Mais je ne t'aurais jamais tué, on cherchait juste à t'intimider... Mais au fait qui es-tu ?

]Je ne suis pas assez gradé pour savoir ce genre de chose. Je sais seulement que l'on devait voler le chariot avant demain soir. Car quelqu'un viendrait le récupérer à notre point de ralliement. Une clairrière non loin de la ville. Je ne sais rien de plus. Mais Feitan en sait plus. C'est notre chef. Seulement je te conseille de ne pas chercher à récupérer ce chariot. Il te tuera certainement si tu tente la moindre chose.

Medillen analysa rapidement la situation... Un point de rencontre assez vague, un nom... La récolte d'information était maigre. En tout cas, s'ils devaient se débarasser de la marchandise le lendemain soir, il aurait le temps de chercher le Feitan le jour. Ensuite la nuit il surveillerait la clairière... cela ne devait pas être discret de s'échapper avec un chariot, fut-ce au beau milieu de la nuit. En tout cas l'un mènerait à l'autre. Un problème restait à régler...

Que faire du voleur ? Le laisser s'échapper pourrait le conduire à sa perte. Il pourrait prévenir Feitan. Le point de rendez vous se transformerait en traquenard. La solution la plus adapatée serait de le faire disparaitre à son tour. Pas de témoin, pas de risque...

Voleur est mon seul métier, Je ne sais rien faire d'autre. Mais je ne t'aurais jamais tué, on cherchait juste à t'intimider...

Medillen fut prit de remord. Il avait beau considérer ce genre de personne comme moins que rien, cette demande de pardon lui secouait les entrailles. Son coeur lui disait de le laisser en vie, même si son esprit ne désirait que sa mort. Une partie de lui restait humain.

Il était prêt à prendre le risque du traquenard. De toute facon, une embuscade ne le faisait pas peur.

... Mais au fait qui es-tu ?

Cette question, directe, ramena Medillen du loin de ses réflexions. Il revenait sur Mär. Cette question le fit rire intérieurement. C'est bien simple. C'était dangereux de lui répondre ainsi. Dans l'optique où il repartirait chez Feitan, ce dernier pourrait le traquer de partout. Il n'avait qu'à se la jouer cool et ca passerait très bien aussi.

Il dépassa l'homme par la droite et sortit de l'impasse.

" Il ne te revient pas le droit de le connaitre. Sache seulement que si tu ne quittes pas la ville avant une heure tu ne verras pas la tombée de la nuit. Et si tu parles à ton chef ton sort en sera pire. "

Il prit la direction de la taverne la plus proche en espérant y glaner des informations sur le mystérieur Feiltan.

Medillen relâcha son assayant en espérant qu'il n'irait pas tout dévoilé à Feitan. Il venait de prendre un énorme risque et ne pourrait le savoir que lorsqu'il se dirigerait vers la clairrière.

A l'instant où il entra dans la taverne, tout le monde le dévisagea du regard et les conversations se turent pendant quelques secondes. Puis elles reprirent de plus belles avec comme principal sujet de conversation ce jeune visiteur dont personne ne connaissait l'existence. Le serveur l'interpela.

Vous désirez quelque chose Sir ? Ne faites pas attention à eux, ils n'aiment pas tellement les étrangers ici car le dernier nous a dérobé quelque chose donc nous restons très méfiant. Mais vous avez une bonne tête ?

Il invita Medillen à s'installer au comptoir.

Alors qu'est-ce que ce sera pour vous ?

L'entrée de Medillen ne fut point discrète. Il se maudit mentalement d'avoir commencer ces recherches dans cette taverne. Il se dit qu'il aurait du suivre discrètement de loin l'homme qu'il avait épargné pour remonter vers Feiltan ou au moins pour s'assurer qu'il quitte la ville...

Maintenant, son passage était connu de tous.

Vous désirez quelque chose Sir ? Ne faites pas attention à eux, ils n'aiment pas tellement les étrangers ici car le dernier nous a dérobé quelque chose donc nous restons très méfiant. Mais vous avez une bonne tête ?

Alors qu'est-ce que ce sera pour vous ?

Medillen nota l'information. Un voleur était passé avant lui et n'avait pas été fort apprécié. Finalement, ce n'était pas un repaire de la pire espèce dans cette taverne, plutôt le contraire. Toutefois, sa prudence l'exhortait à faire preuve de subtilité rhétorique pour éviter tout cheveux dans la soupe.

" Un verre de vin pour moi. Il se trouve qu'on m'a dérobé aussi quelque chose qui m'est cher... Il n'y a pas si longtemps que ça d'ailleur. Serait-ce possible que cela soit l'oeuvre de la même personne ? "

Il se pencha ensuite discrètement vers le tenancier et lui murmura

" Entre nous soi dit je veux voir sa tête gouter la poussière mes pieds."

Il avait dit ca d'un ton terrible, bien qu'il ne le pensait pas vraiement. Il comptait plus sur une haine commune qui fasse lieu de complicité avec le tenancier. S'il pouvait lui filer un indice, ce serait merveilleux. Au moins il n'aurait pas à attendre le lendemain pour agir. La patience est un vertu, mais la célérité est un don pour qui sait la maitriser.

Il guetta la réponse, et observa calmement le barman.

Medillen venait de commander un verre de vin que le tavernier lui offra.

Vous me semblez fort sympathique et je tiens à vous l'offrir en signe de bienvenu dans notre charmante ville. On vous a aussi dérobé quelque chose ? Il faut vraiment mettre un terme aux agissements de ce Feitan. C'est lui qui est le responsable de ces vols mais nous ne pouvons rien faire contre lui. Il possède une sorte de katana qui tranche tout ce qui bouge avec une extrême précision. Et deux villageois sont encore à l'hopital pour l'avoir affronté. Donc nous ne pouvons rien faire, si seulement quelqu'un d'assez fort pouvait le vaincre ? Mais où tourver un tel combattant.

Puis il prit lui aussi un verre et trinqua avec Medillen.

A votre santé jeune homme.

Medillen vit qu'il pouvait se prétendre l'homme de la situation.

" Sachez que je suis un combattant et un homme d'honneur. Je vous promets de m'opposer à ce dangereux bandit. Moi même je dispose d'un sabre au fil aussi fin que la toile d'araignée et aussi coupant que du verre. Mon courage n'a pas de faille, et je le ferais tomber. Je le jure !"

Il vida d'un trait sa coupe de vin.
Spoiler:
et continua

" Mon sabre est levé, il ne demande plus qu'à s'abattre. Si vous savez où il se terre je me fait fort de le dénicher et de comparer le tranchant de nos épées, la vigueur de nos bras et la couleur de notre sang. Avant demain le sien ira rougir votre terre et abreuvera ma soif de vengeance"

Apparement, Medillen s'emballait un peu. Il ne tenait pas super bien l'alcool ! Voila les enfants pourquoi il ne faut pas trop en abuser

Et bien dis donc vous avez une sacré descente. Je vous en remet une mon gars et je vous invite. Si vous êtes si fort que vous le dites et que vous nous débarasser des voleurs, je peux bien vous payer plusieurs coups.

Le tavernier vida également son verre d'un seul coup avant de resservir Medillen et de se resservir.

Il ne vaut mieux pas que vous y alliez ce soir avec ce vin dans votre sang car cela risquerait de ralentir vos mouvements. Je vous propose donc de prendre une chambre, je loue également des chambres à l'étage mais vous êtes mon invité ce soir.

Puis il avala son verre cul sec avant de se resservir. Il regardait maintenant Medillen pour savoir s'il allait le suivre.

Medillen vida sa deuxième coupe tout aussi rapidement que la première. Sa tête tourna un peu sous les effluves éthylique qui traversa ses paroies digestives. Il reposa le verre bruyamment sur le comptoir

" tavernier... Tu es un chic type ! Je ne ferais qu'une... qu'une bouchée de tes gre...gredins ! Montre moi ta chambre que j'aille m'y reposer."

Medillen se leva et le suivit jusqu'au chambre à l'étage supérieur. Là il se coucha dans son lit comme une pierre, sans oter ses vêtements. Morphée l'acceuilli bien rapidement dans ses bras.

Il fit un rêve bizarre, où il pourchaissait un chariot vivant qui lui balancait des tonneaux d'hydromel explosif sur lui pendant qu'un type à l'air louche, avec un chapeau de pirate, trinquait avec le brigand qu'il avait laissé en vie.

Il se réveilla avec une migraine pas possible le lendemain matin. il s'en voulait terriblement d'avoir laissé un jour sans trouver Feitan. Le coq chantait au loin. Il était temps pour lui de partir.

Si ce fameux Feitan était si connu et détesté en ville, il était plus que probable qu'il résidait aux alentours. Sa nouvelle destination serait donc la clairière dont lui avait parlé le voleur survivant. En chemin, il repererait bien un semblant de repaire. Au mieux il se ferait attaquer par d'autre voleurs et pourrait leur soutirer des informations supplémentaires. Au pire une embuscade l'attendrait.

Il descendit dire aurevoir au tenancier avant de se mettre en chemin...

Il sortit bien vite de la ville. La forêt verte et luxuriante lui fit face.

Medillen s'était beaucoup amusé avec le tavernier et se réveilla avec une migraine pas possible le lendemain matin. Il parti rapidement à la recherche de ce Feitan en sortant de la ville en direction de la forêt... Il se dirigea vers la clairrière dont on lui avait souvent parlé mais par mégarde, Medillen tomba dans un piège. Les brigands l'avaient entendu discuter dans la taverne car il n'avait vraiment pas été discret. Son comportement d'ivrogne n'avait pas échappé aux brigands qui avaient tout de suite informés Feitant qu'il allait avoir de la visite. Il passa donc une partie de la nuit à poser des pièges et Medillen finit par tomber dedans. Le sol sous ses pieds s'affessa et il tomba dans un trou assez profond. Ensuite deux flacons reliés à une ficelle tombèrent dans le trou se brisèrent. Ceci libéra la fumé qu'il contenait, un puissant gaz soporifique qui endormit Medillen. Il se réveilla une heure plus tard ficellé comme un porc et sans ses Ärms qui étaient à une vingtaine de mètres de lui posé sur un tronc d'arbres. 3 hommes se tenaient de vant lui dont le peureux à qui il avait laissé la vie sauve. Celui-ci lui décrocha un puissant crochet du droit en pleine figure.

Tu aurais du me tuer car je lui es raconté tout ce que je savais. Et le coup c'est pour Goreinu.

Ton passage à la taverne n'était vraiment pas discret.

Alors on fait moins le fier maintenant... Dis nous qui tu es et pour qui tu travaille ?

Medillen s'était fait avoir comme un débutant. Il ne pouvait pas savoir que toute la clairière où il avait marché s'était transformé en véritable gruyère de fosses habilement camouflé. Le somnifère avait un goût amer, et il en respira malgré lui quelques bouffée.

Vraiment... il avait joué de malchance du début à la fin.

Et maintenant, ils faisaient les fiers devant lui parce que lui était sans défense... Ah si seulement il avait un ärm ils fuiraient comme des lapins.

Ses neurones commencèrent à élaborer plusieurs stratégies possibles qui pourraient éventuellement le mener vivant hors de ce merdier. Les brigands commencèrent à lui parler et déjà deux possbilités s'offraient à lui.

Première, honnête et un peu naïf, déclarer ouvertement son appartenance aux Ichimens, et prévenir qu'ils sont au courant pour sa mission. Ils pourraient prendre peur. Mais il risquait sérieusement de perdre la trace du chariot. Et sa quête prendrait fin.

Une deuxième, beaucoup plus subtil se baserait sur du bluff pur et dur. Et sur l'application de la bonne vieille tactique de "diviser pour régner". Ils n'aveient pas l'air bien brillants, des subalternes tout au plus. De la main d'oeuvre...

Medillen se demanda s'il existait des tensions entre ces hommes. Mais une bribe de question lui parvient aux oreilles et il devait réagir vite. Surtout, il devait faire croire qu'il ne maitrisait pasla situation, que c'était un débutant... pour ensuite les rouler dans la farine leur dos tourné.

Alors on fait moins le fier maintenant... Dis nous qui tu es et pour qui tu travaille ?

- je ... je m'apelle Medillen Del Spada...je... je suis vraiment nul pour m'être fait avoir comme ca. Je vous ai vraiement sous-estimé, quand vous voulez vous mettez le paquet... Vous devez être haut placé dans votre organisation

Il esquissa un petit sourire et murmura tout bas

" L'autre jour ils n'étaient pas du même niveau du tout..."

Il se prépara mentalement a encasser un coup de poing. Il devait créer une impression de différence de niveau entre ses différents antagonistes. Avoir l'air nul devant ses collègues est une excellente raison pour s'énerver.

[Je te donne 3 points de carac pour la première page, d'habitude, je donne tout à la fin mais là ça peut clairement t'aider d'avoir les points au fur et à mesure. ]

Medillen Del Spada ? Jamais entendu un nom aussi grotesque. Mais tu n'as pas répondu à l'autre question.

Il le frappa à nouveau pour qu'il réponde à leur question. Le troisième homme qui n'avait pas parler parti plus loin pour vérifier qu'il était seul...

Pour quel organisation tu travaille ? Avoue tout de suite ou on te plante ce couteau dans le bide!

Puis il donna un nouveau coup dans la tête de Medillen qui saignait maintenant du nez...

Ta sale petite face ne me revient vraiment pas...

Cette fois-ci ce fut l'autre qui le frappa dans les côtes (-1PV).

Répond à nos questions. Pour qui tu travaille, et que veux-tu à notre chef.

[Elle te plaît la quête ? Et fallait être plus discret cadavre potentiel^^]

[Tant que je m'en sors vivant y'aura pas de souci ^^ je fais quoi avec ces points ? je peux déjà les dépenser ?]

Medillen admit qu'il était dans la merde. Sa tentative de les monter les uns contre les autres ne se révéla pas excellente, loin de là. Et il sentit qu'il vallait mieux répondre à la question qu'on lui avait posé du genre tout de suite.

Il réfléchit a ce qu'il devrait dire... Et puis décida de les envoyer paitre au diable. Le nom d'ichimen devait avoir un minimum de poids sur une bande d'hors-la-loi comme eux. Il eut un sursaut de dignité... quitte à se prendre un autre coup dans les côtes.

" Je suis un Ichimen pauvre larve. Et je ne veux rien a votre chef... du moins directement. Tout ce que je lui reproche est d'avoir volé quelque chose de précieux..."

Puis Medillen eut un flashback. il se souvint des paroles du vieil antiquaire

Vieil antiquaire a écrit:: Et ces salauds m'ont même piqué mes artefacts maudits ! j'espère qu'ils ne vont pas faire de catastrophes avec ces bijoux-là ca pourrait leur éclater à la gueule.

Il décida de se servir de cette information pour paraitre plus crédible.

" Mon employeur m'a envoyé cherché un artefact des plus instables. Sans des incantations de son cru il risque d'exploser purement et simplement..."

PV : 29
PM : 20

Medillen venait de les informer qu'il faisait parti des Ichimens. Une organisation pourchassé par les divinités et une lueur de bonheur apparaissa dans les yeux des deux brigands.

Tu es un ichimen... Nous tenons un ichimen... Je me demande combien on peut récupérer auprès des déesses pour une telle capture...

Ou mieux, on devrait le forcer à nous dire où se trouve leur camp et on pourra vendre cette information aux déesses, ce qui serait encore plus bénéfique.

Ils regardèrent alors Medillen qui était allongé sur le sol.

Tu vas finir en cobaye dans les locaux des déesses mon petit père mais avant tu vas me dire tout ce que je veux savoir pour que je m'enrichisse.

Hey, on s'enrichit.

Oui oui tu as raison. On ne devrait même rien dire à Feitan et à Nico, d'ailleurs il est ou ?

Je sais pas mais toi Medillen, dis nous où se trouve la base ou te perce...

Fiasco total pour essayer de les monter les uns contre les autres, fiasco ensuite pour essayer de faire valoir la terreur des Ichimen... Décidément Medillen foirait tous ses plans qui paraissaient pourtant infaillibles. Les aléas de la vie lui réservaient malheureusement trop de surprises. Son âme avait beau être d'acier trempé, il se sentait si fragile.

Tu vas finir en cobaye dans les locaux des déesses mon petit père mais avant tu vas me dire tout ce que je veux savoir pour que je m'enrichisse.

Et dire qu'il ne prenait pas au sérieux son surnom de " cadavre potentiel " que lui attribuait ses camarades de classes il y a si longtemps ! Soi-disant parce qu'il fourait son nez dans les sales affaires en fanfarronant... Finalement, il méritait ce surnom affectif plus que quiconque... il ne donnait pas cher de sa peau, sinon en sac de cuir pour un ange exterminateur.

Hey, ON s'enrichit.

Un vent balaya la clairière, emportant des feuilles en un magnifique ballet, virevoltant autour des différents acteurs de la scène. Il souffla une mèche de cheveux de Medillen...

Et son visage s'éclaircit. Prémices d'une dispute ? Finalement, l'appat du gain semblait avoir une certaine emprise sur eux. l'avarice les meneraient en bateau jusqu'aux terres d'outre tombes. Il pourrait jouer là-dessus. Il appelait ça dans son jargon d'analyste des moeurs humaine un "levier psychologique". Il pourrait apporter une certaine pression...

Oui oui tu as raison. On ne devrait même rien dire à Feitan et à Nico, d'ailleurs il est ou ?

La fraicheur de la brise fit comme un déclic dans sa tête. Les neurones de Medillen se remirent à marcher a triple vitesse. Sa clarté et son calme d'antan, presque légendaires, lui revinrent subitement. Le nombre de connexions possibles, de combinaisons possibles, de plans, de stratégies pullulaient dans son esprit, chacune avec une probabilité de réussite estimée à la hâte et assez qualitativement. Néanmoins, déjà ses yeux s'illuminèrent lorsqu'il tomba sur un excellent plan. Avec un minimum d'improvisation ca serait très jouable. D'autant plus qu'il fallait sauter sur l'occasion qu'ils n'étaient plus que deux...

Je sais pas mais toi Medillen, dis nous où se trouve la base ou te perce...

Son visage demeura impassible, comme si ca décision lui en coutait. Mais au fond de lui fulminait déjà l'idée de revange. Un peu de haine l'innonda. Il ne la reflua pas, pour la suite il en aurait besoin. Ils voulaient du voyage ? Ils en auraient... Ils voulaient des richesses ? ils en auraient... Et puis une lame leur perforerait la poitrine, et ils rendront l'âme dans un geyser de sang, les mains cripsées sur leur misérable denier. C'était là une fin digne de leur existence, et Medillen en riait déjà. Lui qui haissait les voleurs allait se faire plaisir. Il fallait juste que la Chance lui sourisse un peu.

Il prit une voix brisée, misérable, tremblottante. Celle que prends l'homme au bout de ses forces, et qui trahis ses compagnons par lacheté. Il joua la comédie à la perfection, du moins estima-t-il. Il baissa la tête et avoua faussement.

" C'est à une journée de marches d'ici, au Sud, à travers un dédale de verdure. Personne à part un Ichimen ne peut le traverser. Je vous y conduirait..."

Il joua son jeu à la perfection, bien qu'il frisonna très légèrement lorsqu'il mentit. Il détestait ca. Le QG était fort loin d'ici, et pas du tout au Sud. Néanmoins, tout ceci n'était qu'une diversion. Il voulait légèrement détourner leur attention. Il prit un ton mielleux, insinuant des rêves de grandeurs, du moins l'espérait-il.

" et ainsi vous pourrerez y mener les anges, et gagner des richesses au-delà de tout rêves... Car vous voulez mourir riche n'est-ce pas ? je le vois à vos yeux. Et c'est à votre portée."

Il vit briller dans leurs yeux un éclat qui ne trompait pas. La brise repassa dans la clairière, ébouriffant ses cheveux et déployant un manteau de verdure qui remuait de manière locale comme un pendule.

Et maintenant qu'il jugea qu'il avait assez jouer du "levier psychologique" et que la fièvre de l'or brillait dans leur prunelles comme un feu ardent, il décida de passer à l'action, d'une voix inoncente, un peu enfantine. Comem un gamin qui aurait grandit trop vite.

" Laissez moi vite aller assouvir quelques besoins naturels et je vous guiderais vers votre salut... J'ai passé quelques heures dans ce trou et j'avoue que je ne pourrais plus me tenir très longtemps !"

Tic tac, les engrenages de son plan se mirent en marche. Les pièces étaient en place. Que se lève le rideau sur le deuxième acte !

[Très beau post, tu veux du 3+ on dirait^^, juste une chose, ils ne vont pas t'emmener chez les anges mais les déesses...]

Assouvir tes besoins personnels... Et bien je pense que l'on peut faire ça et ensuite tu nous emmèneras voir ton QG. On trouvera une excuse pour Feitan. Mais avant on doit prévenir Nico.

Tu reste là et je vais voir si je peux le trouver... Tu le surveille bien...

Ouè je peux faire ça, sans problèmes...

L'autre homme parti cherchez Nico qui plus loin s'était caché en embuscade et il tua dans le plus grand silence son assayant. (Nico tue l'autre gars qui te frappait). L'appât du gain était il sa seule motivation ?Puis il appaela le troisième homme.

Sveen vient vite, c'est horrible!

Qu'est-ce qui s'est passé Nico... Toi tu ne bouge pas (dit-il en fixant Medilen)

Il partie en courant et Nico l'exécuta lui aussi une fois qu'il arriva devant le corps de son camarade. Nico souleva leur corps et les dispersa dans ce qui leur servait de camp avec la tente. Medillen put alors voir que Nico avait activer son Ärm : son épée : El Spada...

L'homme se présenta devant Medillen et ota alors son déguisement...

Moi c'est Katleen, plutot sympa ton sabre mais je préfère mon Katana.

Puis elle trancha les liens de Medillen qui était maintenant libre... Elle désactiva ensuite l'Ärm de Medillen et lui rendit tous ses Ärms...

Spoiler:

Envers et contre toutes ses attentes, Medillen ne dut même pas appliquer son plan à terme. Un Deus Ex Machina s'en chargea à sa place. Elle appliqua une très légère variante à son propre plan. Sauf qu'il ne commencait pas la partie saucissonée comme un porc. Evidemment cela facilite les choses. Il regretta néanmoins de n'avoir pu trancher lui-même le fil qui les avaient raccordés à la vie. Il aurait tant voulu être celui qui les mena dans l'autre monde par sa lame, telle une parque aux ciseau d'or. Cela aurait assouvi sa haine. Il regarda un instant sa sauveuse, adepte elle aussi du combat au sabre au vu de son style. Il grimaca d'abord puis esquissa un très léger sourire. Tant pis s'il avait du recourir à une aide extérieur pour survivre, au final il était vivant. Bien qu'il aurait pu s'en sortir tout seul !

Moi c'est Katleen, plutot sympa ton sabre mais je préfère mon Katana.

Changement de pensée. C'était UNE Deus Ex Machina. Et plutôt jolie. Puis elle trancha les liens de Medillen qui était maintenant libre... Elle désactiva ensuite l'Ärm de Medillen et lui rendit tous ses Ärms...

Medillen chaussa donc ses tongs de bois, mis ses belles lunettes argentées et fixa à son poignet la cordelette qui le retenait à son weapon ärm de prédilection. La moindre des choses serait de la remercier ! De son index il réhaussa ses lunettes, renvoyant un faible éclat lumineux. C'était un tic.

" Merci, noble Katleen, de m'avoir tiré de ce bien mauvais pas. Je n'aurais pu faire mieux moi-même. Néanmoins j'en aurais bien laissé vivant un afin d'avoir tout le loisir de les interroger. Et j'aurais aussi aimé plonger moi-même ma lame dans leur gorge. C'est hélas un plaisir que je devrait reporter sur leur chef et sur le reste de la bande."

Il se releva de toute sa stature et contempla la nouvelle venue. Il n'avait kamais entendue de Katleen. Ce n'était donc probablement ni une célébrité, ni une Ichimen. Ses yeux d'un bleux profonds le déconcertaient un peu. Il en fut troublé.

" Toutefois, j'aimeriais bien connaitre votre rôle dans cette histoire. Les manieuses de katana sont rares, et je ne crois pas au hasard. Quel est votre but ? "

Il garda son manche de weapon ärm en main, le pointant vers Katleen. Il se devait d'être prudent. Après avoir prit des coups sur la cabosse, Medillen apprenait la méfiance. Rien ne prouvait que ce n'était pas un autre bandit, voir même Feitan lui-même. Après tout, c'était bien une as du déguisement, de la tromperie devant lui. En tout cas, elle avait la puissance nécessaire pour activer El Spada. Par conséquent, elle était certainement plus puissante que les petits voleurs affrontés précédemment. Il préférerait s'en faire une alliée.

° Faite qu'elle n'est intéressée que par la destruction de ces voleurs et la récupérations de leurs biens volés ! Sinon ca se passera mal°

Medillen pointait son Ärm devant Katleen. Son visage si angélique se durcissa légèrement.

Est-ce une façon d'accueillir la personne qui vient de te sauver d'un très mauvais pas ? Je vais devoir te corriger pour ce manque de délicatesse.

Elle empoigna son katana accroché à son dos, et d'un geste extrêmement rapide elle coupa une mèche de cheveux de Medillen sans que celui-ci ne puisse rien faire.

Je crois que tu n'as pas compris que nous ne sommes pas du même niveau. Je suis une manieuse de Katana et une maître dans l'art du déguisement.

Elle s'arrêta un bref moment...

Et pour répondre à ta question, je suis la soeur de Feitan et je ne vis que pour tuer mon frère. Et toi que veux-tu à cette bande de voleur ?

Elle empoigna son katana accroché à son dos, et d'un geste extrêmement rapide elle coupa une mèche de cheveux de Medillen sans que celui-ci ne puisse rien faire. Il sentit juste comme un souffle soudain, une caresse sur son visage. Et puis il vit doucement tombé devant ses yeux de magnifiques cheveux dorés.

° Non PAS ma mèche de cheveux ! Je déteste qu'on les touche. Oh rage ! Oh désespoir ! Au moins ca répond à ma question...°

Elle reprit la parole

Je crois que tu n'as pas compris que nous ne sommes pas du même niveau. Je suis une manieuse de Katana et une maître dans l'art du déguisement. Et pour répondre à ta question, je suis la soeur de Feitan et je ne vis que pour tuer mon frère. Et toi que veux-tu à cette bande de voleur ?

Medillen fut fort soulagé de trouvé en cette guerrière si puissante une alliée de force. Il ne lui en voulut pas d'avoir oser profaner ses cheveux... Il estima qu'il aurait fait pareil dans une telle situation. Ses cheveux allait repousser, et c'était un bien maigre prix pour garder une très acceptable marge de sécurité. Il baissa donc le bras, satisfait. Il répondit de sa voix habituelle, sans émotion, monocorde, avec une pointe d'orgueil. Il était redevenu froid et tranchant comme l'acier.

" Ces voleurs ont commencé par voler un chariot à un grand ami de mon père. Au début, je voulais juste le récupérer."

Et puis il changea de ton. Il devint dur, chauffé a rouge ardent. Comme si sa lame avait été refondue et mieux trempée. Et ses yeux...

Dans ses yeux dansaient des braises de haine et d'animosité. Son honneur avait été bafoué. Il n'y avait plus qu'un moyen de le récupérer. Il n'y avait plus de place désormais pour de la pitié. Il n'y avait plus que la vengeance qui résonnait en lui, comme un carillon de la mort. Le toccin battait la campagne de son coeur.

" Néanmoins, maintenant, ce chariot ne me suffira plus. Je réclame beaucoup plus désormais. Je veux tous les anéantir. Lorsque la dernière tête de cette infame troupe sans foi ni conviction aura roulé par terre, alors je me sentirais satisfait."

Il réajusta son écharpe orange autour de son cou, signe personnel d'appartenance aux Ichimens. Puis il ajouta.

" Je suppose que vous savez où résident ces vermines. Allons-y ensemble, faisons festins de leus chairs et ripaillons de leurs âmes. Et lorsque nous arriverons devant feitan votre vengeance pourra s'accomplir. S'il est encore plus fort que vous je vous apporterais tout mon soutien. Si vous voulez l'affronter seul je vous le laisserais. Allons-y je vous suis ! "

Il attenda la réponse de la belle et terrible Katleen.

Nous avons donc un but en commun mon cher petit ... Au fait, je ne sais pas coment tu t'appelles, les voleurs ont du me le dire mais tu leur as peut être menti. Je pense que tu peux m'accompagner dans ma mision d'éradication de mon frère et ce sa bande minalbe. La tache ne sera pas simle car l est relativement fort mais à nous deux, nous devrions pouvoir arriver à venir à bout e lui. En ce qui concerne le chariot, je ne sais rien à ce propos et tu pourras le ramener à son propriétaire s'il est encore là car ce n'est pas certain. Il a été volé quand ?

Katleen rangea son katana et parti en direction d'une lointaine montagne.

Leur camp est dans cette montagne et la calirrière où ils donnent leur rendez-vous est sur ce chemin. Si tu veux m'accompagner alors suiss-moi noble aventurier. Et une dernière chose si tu viens, c'e'st moi le chef compris ? Et si tu n'es pas d'accord, on peut régler ça avec notre lame...

Ils se mirent donc en route vers les montagnes. En chemin, Medillen profita pour se présenter convenablement.

" Je m'appelle Medillen Del Spada. Epéiste encore novice, membre depuis peu des Ichimen. Le chariot fut volé hier, dans la matinée. Il devrait changé de main d'ici ce soir à ce que m'a dit un des voleurs."

Medillen se crispa, croyant entendre un bruit... Mais cela devait être son imagination. Le vent soufflait sur les bosquets avoisinants, les feuilles murmuraient toutes seules. Les oiseaux accompagnaient le tout de petits concerts discrets. Il était tendu, beaucoup plus que normalement. Sans doute encore sous le choc de sa capture. Il continua pour mettre au point les dernières finalités.

" Tu peux mener tranquillement, et garder ta lame au fourreau. Je te dois la vie, et c'est un bien modeste prix que de t'aider en tant que subalterne. C'est mon honneur qui me le dicte. Je t'obéirais à la lettre, mais n'attends pas de moi que je ne prenne pas d'initiative si ça tourne mal."

Après quoi il se tut. L'essentiel avait été dit, et il n'avait jamais été des plus loquace. Il se posait certes des questions sur une telle haine qu'on pouvait ressentir face à un frère. Toutefois, il se dit que toute les vérités n'était pas plaisante à raconter, surtout lorsque l'histoire est de sang et de larme. Si katleen voulait en parler d'elle-même, il serait à l'écoute, attentif. Dans le cas contraire il la laisserait dans son silence, son intimité. Il profita du silence pour remettre sa coiffure de telle sorte que la coupe de sa mèche fut invisible. Et faire cela tout en marchant n'était pas une mince affaire.

Il se posa néanmoins encore deux questions, esprit vif qu'il était. Il se demandait à quel point Feitan était fort, et si le lieu de rendez-vous était fort éloigné d'ici. Connaitre son ennemi était un avantage certain pour le vaincre. La deuxième, par contre, n'était pas intelligente a posée. Elle ne démontrerait que son impatience à la tâche, et cela le descendrait dans l'estime de son "chef". La première question fusa alors

" A quel point est-il fort, ce Feitan ?"

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