Premier combat

Mina venait d'arriver sur cet archipel.Son père adoptif l'avait laissée pour la première fois faire ce qu'elle souhaitait. Elle décida d'aller dans une taverne et choisit de passer par une forêt sombre. Elle n'avait pas peur du noir, en fait elle se sentait beaucoup dans l'obscurité. Elle entendit plusieurs bruits trahissant la présence d'un voleur.
*Un peu d'exercice me ferai pas de mal pour bien commencer la journée, surtout que Tasha veut se battre*
Ele attendit que le voleur s'approche d'elle et se prépara au combat.
"Quand on est pas discret, on se trouve un autre boulot"

Mina c'était aparement levée du bon pied, mais cela n'empêchait pas son envie de combattre d'être grande. Elle décida donc d'aller faire un tour dans une forêt. Cette forêt était très dense et faite de grand chênes plutôt sombres. Mina savait qu'un voleur la suivait, elle l'avait remarqué depuis longtemps, mais celui-çi se croyait aparement discret.

"Quand on est pas discret, on se trouve un autre boulot"

Lorsque le voleur entendit ces mots n'avait pas vraiment le choix, il fallait combattre. Mais le voleur était sur de lui, selon lui la pauvre femme n'avait aucune chance.

"Soit, je ne suis pas très très doué pour la discrétion, mais dans mon groupe de voleur j'occupe une autre place tu sais... Je suis plus un assassin qu'autre chose en fait. Alorsn prête?"

[ Bon c'est toi qui a l'initiative. Pense à mettre tes PV et PM restant à chaque post de combat et aussi à copier/coller les statistiques de l'ärm que tu active, ne serait-ce que lors de sa première activation après ça ira ^^ ]

"Un assassin, vraiment ? En te voyant je ne dirais pas cela. Si tu étais vraiment ce que tu prétends être, tu ne te serais jamais présenté devant moi aussi impudemment. Tu devrais privilégier l'attaque silencieuse en égorgeant tes victimes pendant leur sommeil. De plus un assassin ne se déclare jamais comme tel, car alors tout le monde connaîtrait son identité. Mais puisque tu sembles si sûr de toi on va voir ce que tu vaut vraiment.
Tasha, déchiquète-le"
-12Pv

Nom de l'Ärm :Tasha
Type d'Ärm :Guardian Ärm
Elément de l'Ärm :Ombre
Apparence de l'Ärm sous forme scellée :Pendentif en forme de coeur rouge
Apparence de l'Ärm sous forme libérée :tigre blanc à dents de sabre avec des ailes de dragon, se tenant sur ses pattes arrières
Puissance de l'Ärm :12
Résistance de l'Ärm (si c'est un Guardian Ärm) :10
Pouvoirs de l'Ärm : /
Coût d'Activation de l'Ärm : 10

Points de vie : 45
Points de magie : 5

" Ah oui ? Tu crois qu'en tuant mon Guardian, tu vas m'obliger à me rendre et à te supplier de m'épargner ? Il serait temps que tu te réveilles !
J'ai d'autres ressources, tu es bien naïf de croire que je n'ai qu'un seul Ärm. On va voir ce que vaut un soi-disant assassin au corps à corps.
Désactivation Tasha, Activation Bloody Sword"

Nom de l'Ärm :Bloody sword
Type d'Ärm :Weapon Ärm
Elément de l'Ärm :Ombre
Apparence de l'Ärm sous forme scellée :anneau rouge sang vibrant lorsqu'il est porté par sa maïtresse
Apparence de l'Ärm sous forme libérée :épée rouge sang avec des inscriptions runiques noires
Puissance de l'Ärm :8
Résistance de l'Ärm (si c'est un Guardian Ärm) :
Pouvoirs de l'Ärm :Régénère en pv de la moitié des dégâts qu'il inflige.
Coût d'Activation de l'Ärm : 15

Points de vie : 45
Points de magie : 0

Le sang de Mina coulait de sa blessure et se répandait sur le sol, tuant tous les végétaux présents aux alentours.
*Baal me disait toujours de rester calme pendant un combat, mais j'ai vraiment envie de l'éviscérer et de le laisser agoniser dans son sang*
"Tu veux savoir mon nom pour le graver sur ma tombe ? La seule chose que tu as besoin de savoir est que je suis une servante de Furia, déesse de la vengeance, des tortures, et de l'agonie.
Plus mon sang coulera, plus elle sera satisfaite."
Un sourire ironique se forma sur le visage de Mina et elle se prépara à un nouvel assaut.
Elle l'attaqua et lui fit perdre 8Pv et en récupéra 4

Points de vie : 44
Points de magie : 0

Mina, frappée violemment, s'appuya contre un arbre et réfléchit à la stratégie à mettre en place pour tuer le voleur sans trop d'effort.
*Tu crois que tu vas me battre aussi facilement, très bien.*
Elle fit semblant de reprendre son souffle et se dit que les combats contre son père étaient loin d'être aussi amusants que celui-ci.
"Tu veux rapporter mes biens à ton maître pour qu'il te fasses confiance.
Il faut que tu saches une chose, les ärms dont je me sers tueraient quiconque autre que moi.
Ils ont été faits spécialement pour moi et personne d'autre ne peut les maîtriser"
Le vent souflait dans la forêt, donnant un air menaçant aux arbres.
*Un bien bel endroit pour mourir. Dommage que tes pauvres yeux d'humain débile ne puissent le voir.*
Elle voyait dans l'attitude du voleur que, pour lui, elle était déjà morte.
Mina l'attaqua au moment où il s'y attendait le moins et lui entailla profondément le bras droit.

Points de vie : 41
Points de magie : 0

La nouvelle blessure ouverte par le voleur saignait abondamment et Mina sentait une haine rageuse exploser dans son cerveau.
Sa tête commençait à tourner et elle s'accorda un moment de répit afin de reprendre son souffle et se concentrer.
Sur le champ de bataille, des volutes de fumée s'élevaient du sol et, conjuguées à l'apparence des arbres, donnaient une impression de désolation extrême et de néant, de non-vie.
Etrangement, ce paysage semblait familier à Mina mais elle n'avait pas le temps de penser à autre chose.
Elle prit une profonde inspiration et projeta de déconcentrer le voleur:

"Je peux lire dans ton esprit car la haine et la rage s'emparent peu à peu de ton esprit et tu deviens toi aussi esclave de Furia.
C'est inévitable, tout le monde tombe toujours dans ses filets, un jour ou l'autre.
Elle seule voit et contrôle réellement les créatures vivantes.
Tu ne peut comprendre cela, pas plus que tu ne comprends pourquoi mon sang détruit toute vie"

*C'est quand même risqué, un coup de bluff comme ça. Je ne sais absolument pas ce qui se passe ici.
Espérons que cela le déconcentre un peu et qu'il ne puisse pas parer mon attaque.*

Le sang coulait de plus en plus abondamment avant qu'elle n'attaque et adressa une courte prière à celle qui l'avait guidée toute sa vie
*O déesse de la souffrance, entends mes larmes couler sur cette terre, larmes maudites par tous mais bénies par tes mains, permets moi d'accomplir ta volonté et de semer malheur, discorde et haine*

Mina attaqua à nouveau avec son épée magique (-8PV)

Points de vie : 35
Points de magie : 0

[Je sais mais, pour ma défense, j'étais crevée quand je t'ai répondu et puis je suis l'elfe donc c'est une connerie qui me ressemble.]
Le voleur avait traité Mina de mythomane décérébrée, alors qu'elle ne faisait que répondre aux questions que son ennemi lui posait.
Il jouait le fanfaron alors qu'en fait elle le destabilisait.

*Que les humains peuvent être crédules. Ce coup de bluff a marché à la perfection et il ne se doute même pas que je lui ai menti.*
L'égratignure n'avait pas fait à Mina plus de mal qu'une simple tape sur l'épaule et cela lui confirmait que la victoire était proche.

"C'est là ton interprétation des choses, je ne fait que t'expliquer ce qui pour moi est une évidence.
Tu ne crois pas en quelque chose d'aussi transcendant qu'un dieu et cela te regarde mais tu ne peux nier que cette force te guide, et tu ne peux nier que l'issue de ce combat a déjà été prédéterminé.
Après tout, tu va mourir ici, dans cette forêt sombre et vide, et ton cadavre pourrira puis la vermine détachera les derniers lambeaux de chair putride pour ne laisser qu'un squelette. et tout ceux que tu as connus t'auront oubliés.
Mais ne te trompe pas, je n'ai aucunement l'intention de t'épargner, j'essaye seulement de te faire comprendre une autre façon de percevoir la mort, de la voir comme une autre étape du voyage.
Tu peux bien me traiter de folle, ou de tout autre nom que tu jugera utile de me donner, cela ne m'importe nullement, ta vie s'est terminée à l'instant où tu as croisé mon regard."

Mina ne voyait pas le monde qui l'entourait de la même façon que les humains :
pour elle, la mort n'avait rien d'effrayant, du moins en ce qui la concernait car lorsqu'elle imaginait son père ou sa tante mourir, cela semblait raviver une douleur plus vieille et mélée de haine.
La mort était inextricablement liée dans son esprit au néant et cette simple pensée la rassurait et l'apaisait.
Elle s'enfonçait dans son désert intérieur et sembla plus calme, plus détendue.
Ses yeux se fermèrent, la main qui tenait son épée était ferme et ne tremblait pas.
Mina ne voyait plus à présent, elle pouvait seulement percevoir ses battements et ceux de son adversaire.
Un sourire apparut sur ses lèvres qui avaient pris une couleur noire et elle attaqua le voleur en lui plantant sa Bloody Sword dans le ventre (-8Pv).

Points de vie : 34
Points de magie : 0

Les runes, initialement présentes sur le cercueil, apparurent sur les cadavres en décomposition ainsi que sur les murs, le sol et le plafond, ils étaient incrustés à l’intérieur de chaque chose présente dans cette pièce, comme si la présence de Mina n’avait que les révéler. Elle dormait profondément à l'intérieur du sarcophage, d’un sommeil très agité car dans ses rêves défilaient des images vécues en un autre temps, un autre endroit, une autre époque et racontant une histoire qui aurait pu être une simple illusion, mais qui était bien plus. Ce songe paraissait tellement réel qu’elle ne pouvait se réveiller, elle s’enfonçait de plus en plus profondément à mesure que les symboles antiques recouvraient le tombeau, puis le cadavre de l’inconnu et enfin le corps secoué de spasmes de la jeune femme. Le flot de visions était ininterrompu, à tel point qu’elle n’arrivait pas à distinguer quoi que ce soit quand enfin, elle réussit à se concentrer suffisamment pour stopper le flux des apparitions.


Ce qu’elle vit alors la choqua considérablement : la personne se trouvant en face d’elle lui ressemblait comme si elle se regardait dans un miroir, excepté que ses cheveux, au lieu d’être totalement blancs, étaient noirs avec deux nattes opalines tombant sur son visage calme et serein. Elle avait une apparence de collégienne avec son uniforme et sa pile de livres, elle semblait très heureuse, sans aucune inquiétude : une apparence d’ange, non pas dans sa tenue mais à travers son expression, douce et indulgente comme si elle pardonnait toutes les fautes que l’on avait pu commettre. Soudain, alors que Mina s’avançait pour la toucher, pour se prouver que tout cela n’était pas un rêve, elle se mit en mouvement et entra dans un gigantesque bâtiment à l’architecture extrêmement compliquée.

Mina fut à nouveau aspirée dans ce tourbillon où se mêlaient sons et couleurs, elle avait l’impression de flotter, hors du temps, d’être elle-même, comme si elle avait retrouvé quelque chose qu’elle cherchait depuis sa naissance et même avant. Elle tombait de plus en plus profondément au centre de ce cyclone, un bruit qu’elle ne parvenait pas à identifier s’amplifiait au fur et à mesure qu’elle dégringolait dans ce puits sans fond. Ce son semblait l’apaiser, comme si cela lui évoquait des instants de bonheur et contenait en même temps des moments de souffrance et de tristesse insoutenables. En fait, son rythme cardiaque s’était mis au diapason de cette étrange sonorité et donnait l’impression, dans cet abysse sans fond, qu’une autre personne était présente à ses cotés. Elle en avait assez de se laisser faire sans résister et décida de s’agripper aux parois invisibles de ce gouffre et, au moment où ses mains entrèrent en contact avec l’étrange substance où se reflétaient les milliers de flashs, son corps se sentit irrémédiablement attiré vers une autre de ces scènes surréalistes.

Elle se trouvait à nouveau dans un de ces couloirs interminables de ce bâtiment où travaillait cette jeune fille dont elle appris le nom, San, qui signifiait trois, nom au combien révélateur de l’attention qu’on lui portait puisque pour tous ceux qui l’entouraient, elle n’était qu’un numéro. Pour ne pas changer, elle était encore en train de transporter des piles de papier, pourtant Mina la comprenait, elle se sentait inférieure à eux et leur attitude ne faisait que le confirmer : si tout le monde le pensait c’est que cela devait être vrai. Ils étaient tous bien plus intelligents qu’elle, elle n’était rien et ne méritait donc pas que l’on se préoccupe d’elle. San se considérait comme un monstre, elle pensait que son existence même était une erreur mais la raison de tout cela n’apparaissait pas à Mina, elle ressentait seulement les émotions de son reflet ainsi que certaines pensées qui étaient à la surface.

"Vous me convoquez pour que je vous serve, vous ne vous présentez pas et vous voulez que j’obéisse comme un bon petit soldat sans poser de questions, vous vous tromper de personne. Je peux encaisser les insultes, le fait que l’on me traite comme une moins que rien, que je sois constamment blâmée mais votre attitude envers moi est bien plus injurieuse que tout ce que j’ai pu endurer jusque là."

San se sentait d’autant plus offensée que le jeune homme, bien loin de paraître contrit, était en train de rire aux éclats, elle était à deux doigts de le gifler. Elle s’avança vers lui, n’ayant plus aucun contrôle mais à ce moment-là, une autre personne entra, ce même individu qui l’avait persécuté et insulté depuis sa toute petite enfance, celui qui était aussi son tuteur jusqu’à présent et son bourreau par la même occasion. Son nouveau maître devint brusquement très froid, le tortionnaire de San fut obligé de s’incliner devant lui mais aussi devant son ancienne pupille car, comme le lui fit remarquer son patron, il n’était qu’un vulgaire archange alors que le fait de le servir rendait le plus humble de ses domestiques d’un rang supérieur au sien. De plus, elle était loin d’être une simple soubrette puisqu’il l’avait prise comme apprentie, ce qui la propulsait directement au grade de séraphin, il devait donc lui parler avec respect.Il était vert de rage mais ne pouvait pas frapper San car le jeune homme se tenait entre elle et son ancien tuteur pour la protéger, ce qui était nouveau pour elle car jamais personne ne l’avait traité avec autant d’égards : cela semblait être le plus beau jour de sa vie et son visage rayonnait de joie.

Les personnes qu’elle voyait à travers la paroi semblaient tellement souffrir, elle ressentait toutes leurs douleurs, cela lui était insupportable et la rendait à demi folle. Elle tenta de se boucher les oreilles afin de ne plus entendre leurs cris mais ils étaient à l’intérieur de sa tête et lui vrillaient le crâne, elle ne pouvait plus bouger, elle n’avait plus aucun contrôle sur son corps.
De ses yeux coulaient des larmes de sang, elle se sentait tellement désespérée, comme si on lui avait arraché tout ce qui la maintenait en vie mais ces sentiments étaient ceux de San, cependant ils avaient toujours étaient là, Mina ne pouvait jamais ressentir cet état de plénitude que les hommes appelaient bonheur. Quelque chose était arrivée à son incarnation précédente, un grand malheur : elle distinguait son image parmi les dizaines de corps suppliciés et leurs tourments, même les plus insupportables, ne pouvaient égaler son chagrin et sa désolation intérieure. Elle la voyait parcourir des champs de bataille tous plus sanglants les uns que les autres et apaiser les agonisants sans jamais pouvoir soulager son affliction. San n’était plus que le reflet d’elle-même, jeune fille si souriante et motivée au départ, personne dévastée et ne croyant plus en rien, vieillie de plusieurs années et cela se répétait sur plusieurs milliers d’images à travers le temps et l’espace.
Elle ne parlait quasiment plus mais son visage, au début ravagé par les pleurs, avait pris une expression apaisée de miséricorde, comme les sculptures des saints couvrant les murs des cathédrales. Elle en était l’exemple parfait, elle apaisait les souffrances des vivants à travers le monde à chaque fois qu’elle versait une larme et San le savait.
La dernière image claire qui lui apparut fut celle de la jeune fille souriant malgré les sanglots qui l’agitaient, enchaînée à un mur monumental, de la glace empêchant ses jambes de bouger, seule dans la pièce dépouillée, semblable à une prison. Elle couvait une sorte d’œuf entre ses bras, qu’elle regardait avec amour et compassion et duquel s’échappaient des milliers de plaintes, qui semblaient diminuer à chaque goutte de sang pour s’amplifier à nouveau quelques secondes après.
Ils étaient avides de cette substance et en réclamaient toujours plus, ce qu’elle leur accordait avec joie et sans aucune limite : l’effet aurait été le même si elle s’était ouverte les veines en agonisant lentement.